20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 00:00

Le commerce de la viande connait un nouveau scandale. Après celui de la viande de cheval commercialisé pour du boeuf, voici 57 tonnes de mouton britannique mises en vente alors qu'il s'agissait de viande officiellement retirée du commerce. Selon notre ministère de l'Agriculture, ce serait le courtier anglais Draap Trading, basé à Chypre, qui aurait commercialisé cette marchandise comme "viande dénervée d'agneau", alors qu'il s'agissait de viande hachée découpée et hachée mécaniquement selon une technique interdite dans l'Union européenne. Certe la viande n'est pas nécessairement impropre à la consommation parce qu'on racle mécaniquement les os des bêtes abattues. Mais l'abattage et la préparation de la viande ne respectent pas le protocole exigé par les lois européennes.

La loi est exigeante, certes, mais elle a ses raisons. Et moi-même, si j'achète du mouton, il m'arrive d'aller chez un boucher hallal pour disposer de viande tuée rituellement si je reçois à ma table des amis musulmans dont je respecte les principes.

Ce qui est actuellement pénible, c'est que, pour gagner un peu plus, certains ferment volontiers les yeux sur le parcours et le conditionnement des viandes. Et ce doit être vrai dans de nombreux circuits. Peut-on se méfier de tout et être constamment en train de vérifier que ce dont on a besoin est une matière qui a suivi correctement et légalement son circuit ? C'est bien que l'état surveille la trajectoire des marchandises, mais c'est triste d'en être arrivé à ce point.

C'était, autrefois, quand je vivais en terre d'islam, à défaut du maître de maison, le voisin qui venait "sacrifier" le mouton... Ce qu'on mangeait, c'était la viande de l'animal qu'on avait vu, parfois nourri et caressé. On le tuait, non par méchanceté mais simplement pour se nourrir. Enfant, j'allais caresser et parler au lapin dont je savais le triste sort tout proche. Et quand l'instant du sacrifice était arrivé, je me sauvais.

Certaines cultures, certaines gens refusent toute consommation de viande. Mais ne consommer que du poisson ne pose-t-il  pas le même problème avec l'animal aquatique? Il faut se nourrir. Mais l'abattage de tout animal doit se faire dans des conditions de respect des animaux abattus. Leur épargner le stress, utiliser pour les abattre les techniques les plus douces, me semble être normal.

Jean Bisson  - 20 03 2013

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 00:00

Le voyage officiel du Président français en Algérie (1) mérite qu'on en tire réflexion. Avec honnêteté et justesse, François Hollande a reconnu que "La vérité, quand elle est tragique, doit être dite". "Pendant 130 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste, brutal et destructeur... je reconnais ici les souffrances que le système colonial a infligées au peuple algérien." En conclusion, le représentant de la France n'a pas hésité à poser la vraie question qui se pose aujourd'hui : " La question posée à nos deux pays est simple et grave: "Sommes-nous capables d'écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire ?"

Aujourd'hui, les distances s'abolissent, le croisement des populations s'est développé, nos cultures doivent apprendre à se respecter, à vivre ensemble, à s'enrichir les uns des autres. L'intégrisme s'oppose à cette nouvelle réalité. C'est contre cet esprit du passé qu'il faut se battre et construire des liens pacifiques entre nos cultures et nos traditions. La paix est possible dans le respect de nos différences.

Jean Bisson - 27 01 2013

 -1- Voyage effectué les 19 et 20 décembre 2012. (Citations relevées sur "Témoignage chrétien" N° 3524 du 24 janvier 2013) 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 00:01

Voici la très belle lettre d'un fils (Amine El Khatmi ), de nationalité française, étudiant en France. Cette femme marocaine vit en France depuis 1984 mais les services de notre Ministre de l'intérieur viennent de lui refuser la nationalité française.

Lettre à Monsieur Guéant, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration.

Monsieur le Ministre,

La sous direction de l'accès à la nationalité française du ministère que vous dirigez vient de signifier à madame S. Boujrada, ma mère, le classement de son dossier et un refus d'attribution de nationalité. «Vous ne répondez pas aux critères», est-il écrit dans un courrier sans âme que l'on croirait tout droit sorti de l'étude d'un huissier ou d'un notaire.

Ma mère est arrivée en France en 1984. Il y a donc 28 ans, Monsieur le ministre, vingt-huit ans ! Arrivée de Casablanca, elle maîtrisait parfaitement le français depuis son plus jeune âge, son père ayant fait le choix de scolariser ses enfants dans des établissements français de la capitale économique marocaine.

Elle connaissait la France et son histoire, avait lu Sartre et Molière, fredonnait Piaf et Jacques Brel, situait Verdun, Valmy et les plages de Normandie, et faisait, elle, la différence entre Zadig et Voltaire! Son attachement à notre pays n'a cessé de croître. Elle criait aux buts de Zidane le 12 juillet 1998, et pleurait la mort de l'abbé Pierre.

Tout en elle vibrait la France. Tout en elle sentait la France, sans que jamais la flamme de son pays d'origine ne s'éteigne vraiment. Vous ne trouverez trace d'elle dans aucun commissariat, pas plus que dans un tribunal. La seule administration qui pourra vous parler d'elle est le Trésor public qui vous confirmera qu'elle s'acquitte de ses impôts chaque année. Je sais, nous savons, qu'il n'en est pas de même pour les nombreux fraudeurs et autres exilés fiscaux qui, effrayés à l'idée de participer à la solidarité nationale, ont contribué à installer en 2007 le pouvoir que vous incarnez.

La France de ma mère est une France tolérante, quand la vôtre se construit jour après jour sur le rejet de l'autre. Sa France à elle est celle de ces banlieues, dont je suis issu et que votre héros sans allure ni carrure, promettait de passer au Kärcher, puis de redresser grâce à un plan Marshall qui n'aura vu le jour que dans vos intentions.

Sa France à elle est celle de l'article 4 de la Constitution du 24 juin 1793 qui précise que « tout homme - j'y ajoute toute femme - né(e) et domicilié(e) en France, âgé(e) de 21 ans accomplis, tout(e) étranger(e) âgé(e) de 21 ans accomplis, qui, domicilié(e) en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse un(e) Français(e), ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout(e) étranger(e) enfin, qui sera jugé(e) par le corps législatif avoir bien mérité de l'humanité, est admis(e) à l'exercice des droits de citoyen français ». La vôtre est celle de ces étudiants étrangers et de ces femmes et hommes que l'on balance dans des avions à destination de pays parfois en guerre.

Vous comprendrez, Monsieur le ministre, que nous ayons du mal à accepter cette décision. Sa brutalité est insupportable. Sa légitimité évidemment contestable. Son fondement, de fait, introuvable. Elle n'est pas seulement un crachat envoyé à la figure de ma mère. Elle est une insulte pour des millions d'individus qui, guidés par un sentiment que vous ne pouvez comprendre, ont traversé mers et océans, parfois au péril de leur vie, pour rejoindre notre pays. Ce sentiment se nomme le rêve français. Vous l'avez transformé en cauchemar.

Malgré tout, Monsieur le ministre, nous ne formulerons aucun recours contre la décision de votre administration. Nous vous laissons la responsabilité de l'assumer. Nous vous laissons à vos critères, à votre haine et au déshonneur dans lequel vous plongez toute une nation depuis cinq ans. Nous vous laissons face à votre conscience.

Quand le souffle de la gifle électorale qui se prépare aura balayé vos certitudes, votre arrogance et le système que vous dirigez, ma mère déposera un nouveau dossier. 

Je ne vous salue pas, Monsieur le ministre.

Amine EL KHATMI, 23 ans, Français, étudiant en droit (master 2).

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 23:01

Pourquoi cette prière, proposée pour la fête de l'Assomption par le Cardinal Vingt-Trois, fait-elle réagir?  Relisons-la d'abord...

 

PROPOSITION NATIONALE POUR UNE PRIERE DES FIDELES - EN LA FETE DE L’ASSOMPTION 2012.

Introduction : Frères et Sœurs ! En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays !

1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

3. Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour de Dieu.

4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.

Intercecession de conclusion : Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

 ***

Pour la majorité, je suis certain que ce fut une "belle" prière, qui n'a posé aucun problème particulier. Quatre intentions, évoquant la crise économique, les gouvernants, les familles, pour terminer par les enfants et les jeunes, il y en a eu pour tout le monde.

Pourtant, la première intention - selon le rituel Vatican II, demande de prier pour l'Eglise, le Pape et l'Evêque du lieu. Sur ce sujet, pas un mot. La crise économique a pris le pas sur l'Eglise. D'ici à y voir une "curieuse" intention... il n'y a qu'un pas à franchir et je le franchis allégrement. J'ai toujours - dans les formations liturgiques que j'ai dispensées comme dans les rédactions que j'ai souvent faites - appliqué cette règle. Quand le Cardinal Archevêque de Paris trangresse la règle, c'est ouvrir une porte et prendre des risques.

La deuxième intention avance à mots couverts, opposant le 'bien commun' aux 'requêtes particulières".  Le bien commun bénéficie du consensus démocratique et de la légitimité majoritaire. Mais pour autant, les 'requêtes particulières' doivent-elles être bafouées? Qu'en sera-t-il alors du droit de l'étranger, du droit des minorités, du droit des plus faibles? N'est-ce pas là aussi une loi évangélique de s'occuper des faibles que constituent dans la Bible les femmes, les enfants et les étrangers? Et dans nos sociétés contemporaines, les marginaux, les Roms, les jeunes paumés, et toujours les "étrangers"...

La troisième intension est généralement consacrées aux misères du monde, aux malheureux. Le Cardinal y place une prière pour la famille et sa fidélité, à l'image de la fidélité divine. Belle intention, mais qui n'est pas à la bonne place! 

Enfin, la dernière intention, habituellement consacrée à la communauté chrétienne locale, cible les enfants et les jeunes. Rien pour la communauté locale si ce n'est à travers ses enfants et ses jeunes.

Finalement, c'est une prière que je n'aurais jamais composée ainsi, essentiellement parce qu'elle s'affranchit des traditions de Vatican II. Chacun pourra y trouver du bon, ou du mauvais, une approbation ou un désaveu, une condamnation de tout ce qui ne serait pas perçu comme "la force de suivre les indications de leur conscience". 

Mais existe-t-il une conscience commune? N'est-ce pas une utopie de le croire?  

Jean Bisson - 19 08 2012

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 23:01

Parmi les réformes souhaitées, le Sénateur Philippe Dallier (UMP) a déposé, en juin dernier, une proposition de loi visant à instaurer un horaire unique de fermeture des bureaux de vote lors des élections nationales. IL y voit l'unique moyen de mettre fin à la diffusion illégale de résultats sur Internet.

Lors de l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai derniers, la menace de sanctions n'a pas empêché des sites et médias étrangers et d'assez nombreux internautes de diffuser les premières estimations des résultats et des résultats partiels, bien avant la clôture du vote dans les grandes villes.

Plutôt que maintenir deux horaires de clôture (18 heures pour les petites communes et 20 heures pour les grandes villes), ne serait-il pas plus judicieux d'unifier la clôture, par exemple à 19 heures? C'est la question que s'est posée le Député Ph. Dallier qui a obtenu l'adhésion et le soutien de 30 collègues du Sénat.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel, dès mai dernier, avait suggéré le même alignement horaire pour la fermeture de tous les bureaux de vote en métropole. Voilà donc une réforme positive qui pourrait, pour une fois, être votée à une large majorité, bien que le Sénateur de Seine-Saint-Denis n'ait pas consulté la direction de l'UMP ! Mais, en politique, on ne peut jurer de rien...

Jean Bisson - 14 08 2012 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:01

Dès la rentrée parlementaire, nos élus vont devoir s'atteler aux réformes promises par la gauche. Modifier le mode de scrutin des cantonales n'est pas une mince affaire, surtout si l'on veut y introduire une part de proportionnelle. "La loi instituant le Conseiller territorial sera abrogée et le mode d'élection des conseillers généraux modifié", a annoncé le Premier Ministre. Le calendrier des élections cantonales et régionales fixé par le précédent gouvernement devra donc annulé.

Pour obtenir les changements que souhaite la Gauche, il lui faudra pouvoir obtenir au Parlement réuni en Congrès les 3 cinquièmes des voix, ou, à défaut, proposer la réforme à un référendum. Tout cela reste possible, mais prendra du temps.

Les élections territoriales prévues par la droite pour 2014, pourrait n'intervenir qu'en 2015.

Il faudra aussi que soit tranchée la question du vote des étrangers aux élections municipales, résidant et travaillant en France depuis un certain nombre d'années.

Le cumul des mandats devra être abordé et codifié; et la question risque de s'enliser dans de profondes ornières...

Enfin, dernier problème à résoudre, le projet de loi sur la moralisation politique et la prévention des conflits d'intérêts, abandonné par le précédent gouvernement devrait être repris.

Toutes ces questions, fondamentales, ne seront-elles pas autant d'occasions de voir s'affronter les ténors politiques de tous bords. Les marathons oratoires ne manqueront pas. Il faut souhaiter à la République d'en sortir renforcée et plus apte à bien gérer le patrimoine national ! 

Jean Bisson - 13 08 2012 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 23:00

En août, la France préside le Conseil de sécurité des Nations unies.

Premier souci: le rapport sur la Mission de supervision des Nations unies en Syrie, dont le mandat a été renouvelé pour trente jours par la résolution 2059 du 20 juillet dernier.

Un débat consacré à la situation au Sahel s'est tenu le 08 août. Permettra-t-il de faire le point sur la transition politique au Mali? 

Sous présidence française, le Conseil de sécurité sera également amené à se prononcer sur le renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

La France devra encore veiller à la mise en œuvre du plan d'apaisement entre le Soudan et le Soudan du Sud et suivre l'évolution de la situation au Kosovo, en Somalie et au Proche-Orient où la situation en Syrie demeure de plus en plus préoccupante. 

La diplomatie française ne prendra pas de vacances en cet été 2012 ! 

Jean Bisson - 10 08 2012

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 23:00

Le XIII° Congrès mondial des professeurs de français, pour la première fois s'est déroulé sur le continent africain, à  Durban (Afrique du Sud), fin juillet dernier. Ce sont plus 700 enseignants venus de 130 pays qui y ont pris part, avec Mme Yamina Benguigui, Ministre déléguée chargée de la Francophonie.

La Francophonie reste vivante en Afrique et devrait même rassembler près de 700 millions de locuteurs en 2050. Ce sont actuellement environ 900.000 professeurs de français qui assurent dans le monde entier l'apprentissage de notre langue.

La Ministre a assuré la volonté du gouvernement :

-de consolider la "famille francophone", en agissant dans la trentaine d'États où le français est soit langue officielle et d'enseignement, soit langue seconde indispensable à la vie économique et sociale. Deux régions resteront privilégiées: l'Afrique subsaharienne pour y réussir la scolarisation pour tous, et le Monde arabe où la francophonie doit permettre de renforcer nos liens avec la jeunesse, moteur des changements sociaux.

-d'intensifier l'apprentissage du français. Si actuellement on compte 116 millions d'apprenants, deuxième langue la plus apprise après l'anglais, la France visera à permettre aux élèves le désirant d'apprendre le français dans les pays non francophones.

-de promouvoir le français comme langue économique et d'en favoriser l'usage dans les échanges internationaux.

La Ministre a conclu en affirmant que les médias, les réseaux sociaux et Internet sont les embryons d'une société civile mondiale au sein de laquelle le français doit rester en position de langue internationale. 

Ce programme est ambitieux. Il faut souhaiter qu'il se concrétise par un franc succès!

Jean Bisson - 09 08 2012

P.S.: Cette brève aurait dû être publiée lundi dernier. J'ai cru l'avoir mise en ligne. Mes excuses aux lecteurs qui n'ont rien trouvé le mardi 07 août.


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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 23:01

Selon des informations publiées par LeMonde.fr - et dont l'origine serait le site FTVi qui a réalisé cette étude -, trois députés sur quatre détiennent plusieurs mandats, soit 438 députés sur 577! Donc 139 seulement consacrent la totalité de leur temps à leur fonction de député. 

33 ( 9 UMP et 14 socialistes) détiennent quatre mandats (député plus 3 autres mandats), c'est le maximum autorisé par la loi !  Par famille politique, l'UMP l'emporte avec 83 % de cumulards contre 76 % au PS.

La réforme de la loi autorisant les cumuls n'est pas une priorité. C'est la constatation que tout citoyen peut faire. 

Il existe un service officiel "Drogue-info-service"... Voici un pastiche mis en ligne et qui s'intitule "Cumul-info-service"... Il affirme qu'on peut arrêter de cumuler en 90 jours et propose un plan de désintoxication en trois temps: se motiver, s'arrêter, tenir bon, et propose un "cumulo-patch"...

Le cumul des mandats est une addiction préjudiciable au bon fonctionnement démocratique. En ces temps où le chômage s'envole, n'est-ce pas également une insulte sociale ?

Jean Bisson 04 08 2012

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 23:01

Saisie par les "Témoins de Jehova", la Cour Européenne des Droits de l'Homme (la CEDH) a condamné la France, début juillet, dans un procès intentée par cette secte. En 2006, alors que le Président Sarkozy y était opposé, Jean-François Coppé, alors Ministre du Budget et des Finances, considérant que les Témoins de Jehova était une secte, avait taxé la section parisienne de ce groupe à l'impôt (60% des dons reçus). Le montant de cette contribution s'était alors élevée à 4,6 millions d'euros.

La France doit débourser aujourd'hui 6,4 millions, soit ce qu'elle avait encaissée illégalement plus un intérêt de 1,8 millions d'euros...  Merci M. Coppé de faire ainsi payer les contribuables laïcs au profit d'une secte! Pourtant, dans l'esprit républicain, c'est vous qui aviez raison... Le Président, en bon avocat, craignait le pire, et c'est ce qui est arrivé.

C'est une belle couleuvre que doit avaler aujourd'hui la gauche au pouvoir. Mais le pire, n'est-il pas l'utilisation que l'extrême droite en fera sans doute, comme un argument supplémentaire pour que l'Hexagone quitte l'Union Européenne !

Jean Bisson - 02 août 2012

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