17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:51

Cette fable malicieuse tourne depuis au moins deux mois sur la toile internet. Alors que ce matin, la radio m’informe que le Président est prêt à se sacrifier pour un second mandat, je ne résiste pas à la reprendre pour ceux de mes lecteurs qui ne l’auraient pas encore découverte. Mes excuses pour les autres !)

Lorsque Dieu créa le monde, il décida de concéder deux vertus aux hommes de chaque peuple.  Ainsi il rendit  les Suisses précis et pacifistes, les Anglais flegmatiques et ironiques, les Japonais travailleurs et réalistes, les Italiens joyeux et humanistes. Concernant les Français, Dieu dit :  Les Français seront intelligents, honnêtes et sarkozistes.

Lorsque le monde fut achevé, l'Ange chargé de la répartition des vertus demanda à Dieu : "Seigneur, tu as dit que tu octroyais deux vertus à chaque peuple,  mais les Français en ont reçu trois... Se placent-ils au dessus des autres ?"

"En vérité, Je te le dis, répondit Dieu, chaque peuple ne dispose que de deux vertus, y compris les Français, car chacun d'entre eux ne pourra en utiliser que deux à la fois." 
Ce qui signifie que :
- si un français est sarkoziste et honnête, il ne sera pas intelligent
- s'il est sarkoziste et intelligent, il ne sera pas honnête,
- s'il est intelligent et honnête, il ne peut pas être sarkoziste. 
Jean Bisson – 17 03 2009
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 00:02

Les évêques des Départements d'Outre Mer  (Réunion, Guyane, Guadeloupe et  Martinique) se sont exprimés il y a quelques semaines à propos des récents mouvements sociaux qui ont secoués ces régions.

"Conscients de notre responsabilité pastorale, nous portons sur la situation et les débats en cours un regard rempli d'espérance pour inviter à l'engagement. Le Christ lui-même nous y invite : « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant (Ap 1, 17-18)."

"Forts de cette espérance, nous voulons dire tout d'abord que nous communions aux difficultés extrêmes dans lesquelles nos peuples se débattent. La crise financière et économique a dans nos régions des répercussions tragiques en raison de situations sociales très difficiles et d'une vie chère désormais insupportable. Là se trouve la raison première des mouvements sociaux actuels. Nous invitons tous les responsables à entendre et à prendre au sérieux le cri qui s'élève."

"… Les turbulences actuelles invitent à (…) gérer au plus près du terrain tout ce qui peut l'être sans recourir systématiquement aux instances supérieures. Cela conduit à penser de nouveaux rapports entre nos régions respectives, la France métropolitaine et l'Union Européenne. Il s'agit de confier des responsabilités plus grandes à nos élus, afin d'adapter à la situation sociale, culturelle et économique de nos peuples des règlements qui, pris à des milliers de kilomètres, ne peuvent pas être appliqués tels quels. Tout ce qui peut faire croire à un relent de colonialisme ou de néocolonialisme doit être définitivement aboli. La relecture de notre histoire, marquée par l'esclavage, et la conscience des progrès accomplis devraient aussi permettre de guérir les blessures de nos peuples. Il s'agit enfin de prendre en compte l'environnement régional de nos départements dans les Caraïbes, en Amérique du sud et dans l'Océan indien. Nos situations doivent être reconnues en contexte de mondialisation comme une chance qui nous place au premier rang dans les rapports de la France et de l'Union Européenne avec les pays qui nous entourent. Pour permettre un meilleur exercice du pouvoir, un changement de statut peut être un levier efficace. C'est pourquoi nous suivons avec attention le débat déjà engagé aux Antilles - Guyane sur les articles 72, 73 et 74 de la Constitution, au sujet d'une évolution institutionnelle."

"Nous savons cependant qu'une évolution institutionnelle ne peut seule tout résoudre. Il lui faut reposer sur des valeurs communes, enracinées dans les traditions et les cultures de nos peuples, mais partiellement occultées aujourd'hui. A vrai dire, il s'est produit une rupture de transmission des valeurs fondamentales sans lesquelles aucune société ne peut tenir. Une identité régionale forte, ouverte sur le monde, est un gage de fierté et de réussite pour l'avenir. Le bonheur n'est pas dans l'amour de l'argent mais dans la solidarité humaine au sein des familles et entre les familles. L'éducation au respect mutuel, au partage des biens, à la justice, au respect de la nature sont essentiels. Pour nous chrétiens, tout cela puise sa source dans l'amour de Dieu offert à chacun et garant réel de l'amour mutuel et du respect de toute personne humaine."

"Qui que nous soyons, nous sommes invités à prendre notre place dans les débats en cours sur l'avenir de nos régions, par l'information et par l'échange. Que nos frères et sœurs chrétiens puisent dans l'Evangile et dans la doctrine sociale de l'Eglise l'inspiration nécessaire pour que leurs apports aux débats soient empreints de la sagesse de Dieu. Qu'ils sachent qu'ils ont une contribution essentielle à apporter humblement. Elle leur vient du Christ qui révèle à l'être humain la source, le chemin et l'accomplissement de l'amour. Avec lui, « nous nous trouvons face à une parole qui engage à vivre en abandonnant la tentation permanente de bâtir la cité des hommes sans tenir compte de Dieu ou même contre lui. En effet, si cela se vérifiait, ce serait la convivialité humaine elle-même qui essuierait, à plus ou moins brève échéance, une défaite irrémédiable."

 

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 00:02
LEMONDE.FR | 03.03.09 | 19h26  •  Mis à jour le 04.03.09 | 08h55

 Le phénomène est mondial, mais reste très difficile à évaluer. Selon le département d'Etat américain, 4 millions de femmes sont victimes d'exploitation sexuelle chaque année. Le Groupement international de paroles de femmes lance, mercredi 4 mars, une journée mondiale de réflexion sur le problème, quelques jours avant la Journée de la femme.

Pour les spécialistes de la question, la prostitution est le socle sur lequel se développe le trafic d'êtres humains. S'y ajoutent le tourisme sexuel et la pornographie sous la contrainte. Dès lors, les bases d'estimations chiffrées utilisées pour mesurer le phénomène sont celles de la prostitution. En France, la police estime qu'il y a 15 000 à 20 000 prostituées, dont au moins 70 % le sont sous la contrainte.

Problème, une grosse part de la prostitution est invisible ou déguisée. Selon les associations, le nombre de sites d'"escorting" aurait ainsi été multiplié par 100 en quelques années à peine. "En Europe la fourchette est très floue, avance Jean-Sébastien Mallet, délégué général de la Fondation Scelles, organisation de lutte contre l'exploitation sexuelle et le proxénétisme. On l'estime entre 300 000 et 1 million. Le chiffre le plus probable se situe autour de 700 000 prostituées dont 70 à 80 % sont des victimes du trafic d'êtres humains."

TROIS MILLIONS DE CLIENTS PAR NUIT

Pour les associations, le plus important est de rendre compte de la mainmise des réseaux mafieux sur la prostitution, avec toutes les étapes de domination que cela suppose, de l'enlèvement aux "maisons de dressage". Pour ces réseaux, la prostitution est un marché énorme : en Europe, le chiffre d'affaires de la prostitution est estimé à 3 milliards d'euros par an.

Si on prend la simple fourchette basse de 300 000 prostituées en Europe, et qu'on sait qu'on leur demande 10 passes par nuit, et c'est souvent un minimum, on obtient 3 millions de clients chaque nuit", avance la Fondation Scelles. "L'Europe se tourne beaucoup vers le cadre législatif suédois, c'est-à-dire la pénalisation du client, pas celle de la prostituée", présente Abysse Bjelinka, présidente du Groupement international de paroles de femmes. Si cette approche dissuasive pour le client n'est pas du goût de celles et ceux qui se disent libres d'exercer leur métier, c'est une des principales demandes des travailleurs sociaux d'Europe de l'Est, explique Jean-Sébastien Mallet. "A chaque fois qu'on va les voir chez eux, ils nous répondent : Occupez-vous plutôt de vos clients, ce sont eux qui entretiennent les réseaux." 

Antonin Sabot

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:03

« Mgr Williamson ne respecte pas les exigences du Vatican » a déclaré le porte-parole du Saint-Siège.

ROME, Vendredi 27 février 2009 (ZENIT.org) - La lettre d'excuses de Mgr Richard Williamson écrite depuis Londres, hier, 26 février, ne satisfait pas le Saint-Siège, indique le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège : elle n'est pas adressée au pape et ne respecte pas ce qui lui avait été demandé.

« Il ne s'agit pas, a fait observer le P. Lombardi, d'une lettre adressée au Saint-Père, ou à la Commission Ecclesia Dei. La « déclaration » de l'évêque ne semble pas respecter les conditions établies dans la Note de la Secrétairerie d'Etat du 4 février 2009, où l'on disait qu'il devrait aussi prendre ses distances de façon absolument sans équivoque et publique, par rapport à ses positions concernant la Shoah ».

Dans sa déclaration du 26 février, Mgr Williamson disait avoir conscience des « lourdes conséquences » de ses déclarations qu'il déclare « regretter » en raison du « mal » fait à « l'Eglise » et aux « survivants » et aux « familles des victimes » de ce qu'il appelle « l'injustice sous le Troisième Reich ».

La Note de la Secrétairerie d'Etat du 4 février, publiée à la Une de L'Oservatore Romano du 5 février, demandait des excuses « sans équivoque » et « publiques » (cf. Zenit du 4 février 2009).

S'il voulait un jour pouvoir exercer un ministère d'évêque dans l'Eglise catholique, Mgr Williamson devrait, entre autres, rejeter publiquement et sans équivoque ses positions sur la Shoah, indiquait la « Note de la Secrétairerie d'Etat que la levée de l'excommunication des évêques de la Fraternité Saint-Pie X et sur les déclarations négationnistes de Mgr Williamson ».

La Note précisait aussi que le pape Benoît XVI n'avait pas été mis au courant des positions de Mgr Williamson avant la levée de l'excommunication qui frappait encore les quatre évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, contre la volonté expresse de Jean-Paul II.

Dans une interview donnée en novembre à la télévision suédoise, Mgr Williamson a nié l'existence des chambres à gaz et l'extermination de 6 millions de juifs par le régime nazi. Il disait textuellement : « Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...), que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz ».

Benoît XVI a condamné à plusieurs reprises toute forme d'antisémitisme, de « négationnisme » ou de « réductionnisme » quant à l'horreur de la Shoah, notamment, lors de l'audience générale du 28 janvier dernier, et lors de l'audience aux autorités juives majeures d'Amérique du Nord, le 12 février (cf. Zenit des 28 janvier 2009 et 12 février 2009).

Auparavant le pape avait tenu des propos sans équivoques à la synagogue de Cologne, à Auschwitz. Quatre de ces discours sont disponibles en vidéo sur YouTube (pour la traduction française cf. H2onews.org)

Anita S. Bourdin

 

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:02

ROME, Jeudi 26 février 2009 (ZENIT.org) - Dans cette déclaration, Mgr Richard Williamson, membre de la Société Saint-Pie X, ordonné évêque par Mgr Marcel Lefebvre en 1988 demande pardon pour le mal qu'ont fait ses propos - négationnistes - à la télévision suédoise.

Déclaration

Le Saint-Père et mon supérieur, Mgr Bernard Fellay, m'ont demandé de reconsidérer les remarques que j'ai faites à la télévision suédoise il y a quatre mois, en raison de leurs si lourdes conséquences.

En examinant ces conséquences, je peux dire sincèrement que je regrette d'avoir fait ces remarques, et que si j'avais su à l'avance tout le mal et les blessures qu'elles allaient susciter, spécialement pour l'Eglise, mais aussi pour les survivants et les familles des victimes de l'injustice sous le Troisième Reich, je ne les aurais pas faites.

A la télévision suédoise, j'ai seulement exprimé une opinion (... « je crois »... « je crois »...) de quelqu'un qui n'est pas un historien, formée il y a 20 ans, sur la base des évidences alors disponibles, et rarement exprimées depuis lors en public. Cependant, les événements de ces dernières semaines et les conseils de membres plus anciens de la Société Saint-Pie X, m'ont persuadé de ma responsabilité pour la grande détresse causée. A tous ceux qui ont été honnêtement scandalisés par ce que j'ai dit, devant Dieu, je demande pardon.

Comme l'a dit le Saint-Père, chaque acte de violence injuste contre un homme blesse toute l'humanité. ,

 Londres, 26 février 2009

+ Richard Williamson.

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 14:25

WILLIAMSON Richard Evêque schismatique, Ordonné par Mgr Lefèbvre, récemment exclu de la Fraternité Saint-Pie X d’Argentine, Mgr Willamson est intégrsite, anti moderniste et négationniste. JeB

L'intégriste des intégristes article publié dans LE MONDE | 16.02.09 | 13h58  •  Mis à jour le 16.02.09 |

Il a mis les milieux catholiques en émoi et indigné le reste du monde ; il a obligé le pape à assurer les juifs de sa "solidarité totale". Il vient de se voir démis de ses fonctions à la tête du séminaire intégriste de la Reja en Argentine, qu'il dirigeait depuis quelques années. Mais dans la tempête, Richard Williamson fait mine de rien et, le 7 février, date de la dernière chronique parue sur son blog (dinoscopus.blogspot.com), il disserte, en mélomane, de la beauté de la troisième symphonie de Beethoven.

En assurant au cours d'un entretien télévisé que "pas un juif n'avait péri dans les chambres à gaz", cet évêque britannique de 68 ans, membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, le courant schismatique de Mgr Lefebvre, a acquis en quelques heures une notoriété mondiale. Sa bombe négationniste, lancée au moment même où le pape annonçait la levée de l'excommunication qui le frappait, ainsi que trois de ses confrères, depuis vingt ans, a installé le personnage dans son rôle de " type incontrôlable".

"C'est un fanatique qui passe son temps à dire des conneries", veut croire un prêtre français, bon connaisseur du milieu intégriste. Ancien professeur de littérature et de philosophie, Mgr Williamson est surtout connu pour être, parmi les héritiers de Mgr Lefebvre, l'un des tenants de la ligne la plus dure à l'égard du Vatican. "Il est, sur les sujets touchant à l'Eglise et à son évolution depuis Vatican II, d'une intransigeance totale",témoigne une personnalité engagée dans le dialogue entre les intégristes et les conciliaires, qui l'a rencontré à plusieurs reprises.

Il se raconte même que Mgr Lefebvre, percevant sous ce personnage coutumier des jugements à l'emporte-pièce de possibles complications, aurait hésité à l'ordonner évêque ; ce que dément la Fraternité Saint-Pie-X. "Il fut choisi pour ses dons en langues (la Fraternité ayant l'ambition d'essaimer à travers le monde) et sa fidélité à la pensée de notre fondateur", indique aujourd'hui un lefebvriste.

Ces "qualités" lui valurent en tout cas d'entrer dans l'histoire de l'Eglise catholique, le 30 juin 1988, devant quelque 6 000 fidèles et des dizaines de journalistes. Ce jour-là après des mois d'hésitations, Mgr Lefebvre ordonne évêques quatre prêtres de la Fraternité. Leur mission : ordonner à leur tour des prêtres pour que la Fraternité ne s'éteigne pas avec son fondateur, alors âgé de 83 ans. Ce geste provoque l'excommunication immédiate des évêques, et crée le schisme que Benoît XVI s'efforce aujourd'hui de résorber.

Lors de son ordination, à 48 ans, Richard Williamson, converti sur le tard au catholicisme, est le plus âgé des quatre impétrants. Ce parcours ecclésiastique fulgurant ravit cet anglican londonien de bonne famille, compagnon de la première heure de Mgr Lefebvre. "Il m'a toujours dit qu'il était un converti de 68", assure un prêtre qui l'a côtoyé au séminaire d'Ecône (Suisse), le fief historique de la Fraternité. Horrifié par le virage "libéral" que prennent alors les sociétés occidentales, le professeur Williamson succombe au discours conservateur de Mgr Lefebvre, qui, dès la fin du concile de Vatican II, en 1965, s'est érigé en défenseur de la "tradition", recrutant dans les milieux les plus réactionnaires de l'Eglise. L'évêque britannique trouve à Ecône "un environnement favorable à une véritable conversion", assure l'une des personnes qui l'y a rencontré. Le converti se complaît bientôt dans la dévotion à la Vierge ; il développe en outre un goût marqué pour "l'apocalypse".

Foncièrement antimoderniste, l'évêque prise le Syllabus de Pie IX qui, en 1864, dénonçait déjà "les erreurs de la société moderne". "Il est obsédé par la laïcité, qu'il juge "envahissante"", raconte aussi une de ses interlocutrices.

Au fil des années, il se montre plus "lefebvriste que Mgr Lefebvre", notent les observateurs, dont certains jugent même Mgr Williamson proche du courant sédévacantiste, qui considère que, depuis le lancement du concile Vatican II par Jean XXIII, le siège de Saint-Pierre est "vacant", car occupé par un faux pape. Pour Mgr Williamson, les textes de Vatican II proclament "une fausse religion".

Le doute persiste aussi sur sa volonté réelle de voir lever son excommunication, contrairement à Mgr Bernard Fellay le supérieur général de la Fraternité, qui y travaille depuis plusieurs années. "En provoquant le scandale avec ses propos sur les chambres à gaz, il empêche tout accord de réconciliation entre le courant intégriste et le Vatican", analyse l'abbé Guillaume de Tanoüarn, ancien lefebvriste, aujourd'hui membre de l'Institut du Bon Pasteur. Cette intransigeance expliquerait son "éloignement" en Argentine, qui n'abrite "pas le séminaire le plus prestigieux de la Fraternité", reconnaît l'un de ses membres.

Présenté comme un "homme de culture", "pianiste émérite", capable d'évoquer Shakespeare dans ses homélies, Mgr Williamson assure s'être intéressé au négationnisme dans les années 1980. "J'ai toujours cherché la vérité", se justifie sans vergogne le prélat anglais dans le Spiegel du 9 février 2009. Une "quête" qui l'amène à déclarer dès 1989 au Canada : "Les juifs ont inventé l'holocauste pour nous mettre à genoux, pour faire accepter leur nouvel Etat Israël. Tout cela, ce ne sont que des mensonges."

Après la répétition de ses prises de position qui, ces dernières semaines, ont scandalisé le monde, Mgr Wiliamson s'est déclaré prêt à "étudier" à nouveau la question. La Fraternité a officiellement récusé ses propos, tout en se montrant assez compréhensive. Sur son site, elle salue la"volonté (de Mgr Williamson) de s'informer objectivement en étudiant la thèse adverse de celle à laquelle il a adhéré jusqu'à présent", laissant entendre au passage qu'il y aurait bien, sur ce sujet, deux "thèses" en présence.

Pour l'heure, la Fraternité ne s'est donc pas résolue à se débarrasser de l'évêque. Il est vrai qu'à la tête de ses propres troupes, "il pourrait faire des petits" en ordonnant de nouveaux prêtres et, ainsi, perpétuer le schisme. Parallèlement, sa présence complique un accord, déjà hypothétique, avec le Vatican. L'Eglise, elle, ne peut pas l'excommunier à nouveau : "Le pape n'excommunie pas sur des sujets historiques", note un évêque.

"Peut-être finira-t-il aumônier pour religieuses contemplatives ?", suggère mi-figue mi-raisin un proche de la Fraternité. Ou devant la justice des hommes. En Allemagne, le parquet a ouvert une enquête ; en France et en Argentine, des plaintes ont été déposées pour "contestation de crimes contre l'humanité". Le "problème Williamson" est loin d'être résolu.

Stéphanie Le Bar

Parcours :
1940 Naissance à Londres.
1976 Ordonné prêtre à Ecône (Suisse).
1988 Ordonné évêque par Mgr Lefebvre et excommunié par le pape Jean Paul II.
2009 Diffusion de ses propos négationnistes sur une télévision suédoise ; levée de son excommunication par Benoît XVI.

Note de Jean Bisson : la levée d’excommunication n’est pas une réintégration pure et simple dans l’Eglise romaine. Elle n’est qu’une invitation du Pape à l’adresse de l’intéressé à discuter de son retour dans la communion ecclésiale.

Et c’est là, sans doute, l’erreur d’appréciation de Benoît XVI, d’avoir cru que ce schismatique accepterait de revenir au bercail en échange de la messe en latin… La divergence n’est pas au niveau de la ritualisation liturgique, mais sur la conception même de Dieu, du "Salut", et des rapports entre foi et société civile.
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 10:55

L’Église de Dieu qui est à Gaza aux Saints bien-aimés de Palestine et du monde.
La grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du St-Esprit soient avec vous tous!   

De la vallée de larmes, de Gaza qui baigne dans son sang, le sang qui a étouffé la joie dans les cœurs d’un million et demi d’habitants, je vous adresse ce message de foi et d’espoir. Mais le message d’amour est prisonnier ; bloqué dans nos gorges en tant que chrétiens ; nous ne nous hasardons même pas à nous le dire à nous-mêmes. Les prêtres de l’Église aujourd’hui brandissent l’espoir comme une bannière, afin que Dieu ait pitié de nous, qu’il ait pour nous de la compassion et qu’il Se garde un reste à Gaza afin que la lumière du Christ qui fût allumée par le diacre Philippe lors de l’établissement de l’Église ne s’éteigne pas et continue à briller à Gaza. Puisse la compassion du  Christ ranimer notre amour pour Dieu, même s’il est actuellement en “soins intensifs”.

Je vous annonce du fond de mon cœur de père et de prêtre, la mort de la fille de notre école de la Sainte Famille, la chère Christine Wadi al-Turk, la première victime chrétienne à trouver la mort dans cette guerre. Christine était en dixième année dans notre école et elle est morte ce matin du vendredi 2 janvier 2009 de peur et de froid. Les fenêtres de sa maison étaient ouvertes pour protéger les enfants des éclats de verre et des missiles qui passent au-dessus. Le bombardement qui a frappé la maison de son voisin l’a faite frémir d’horreur de tout son corps. Tout cela lui était insupportable, elle est donc allée se plaindre de sa situation à son créateur pour lui demander une maison et un refuge où il n’y a ni pleurs, ni cris ou gémissements mais joie et bonheur.

Nos frères et sœurs en Christ Jésus,

Ce que vous voyez à la télévision et ce que vous entendez ne rend pas totalement compte de la dure réalité vécue par notre peuple à Gaza. La télévision et la radio sont impuissantes à rendre compte de toute la vérité du fait de son immensité sur notre terre. Le siège cruel de Gaza s’est mué en un ouragan qui croit d’heure en heure et est devenu un crime de guerre, un crime contre l’humanité. Si les gens de Gaza sont actuellement en train de soumettre leur tragédie au jugement de la conscience de chaque être humain “de bonne volonté”, le temps à venir est le temps du juste jugement de Dieu.

Les enfants de Gaza et leurs parents dorment dans les couloirs de leurs maisons, quand il y en a, ou dans les toilettes et les salles de bains pour se protéger. Ils tremblent de peur à chaque bruit de voix, chaque mouvement et bombardement, aux pilonnages  violents des avions F-16.

Il est vrai que ces avions au cours de la plupart de leurs vols jusqu’à présent, ont pris pour cibles les sièges du gouvernement et du Hamas, mais tous ces sièges sont voisins des maisons des gens et n’en sont pas éloignés de plus de 6 mètres, ce qui est la distance légale entre immeubles. En conséquence les maisons d’habitation ont été sérieusement endommagées, entraînant la mort de beaucoup d’enfants. Nos enfants vivent dans un climat de peur traumatisant. C’est une cause de maladie qui s’ajoute à d’autres causes comme le manque de nourriture, la malnutrition, la pauvreté et le froid…

Quant aux tragédies qui se produisent dans les hôpitaux, vous pouvez dire ce que vous voulez. Ces hôpitaux ne disposaient pas des moyens de base pour les premiers soins avant la guerre et maintenant ce sont des milliers de blessés et de malades qui affluent dans les hôpitaux et l’on y opère dans les couloirs. Beaucoup d’entre eux sont transférés en Égypte par le passage de Rafah, le retour de ceux qui meurent en route n’est pas possible et la situation des gens dans les hôpitaux est épouvantable et déplorable, insupportable.

Je voudrais vous raconter l’histoire qui est arrivée à la famille Abdel Latif à l’hôpital. L’un de ses fils avait disparu au cours du premier bombardement et sa famille le recherchait, sans arriver à le trouver au cours du premier et du deuxième jour de la guerre. Le troisième jour, comme la famille arrivait à pied à l’hôpital, elle est tombée sur la famille Jaradah qui entourait un de ses fils blessé et qui était défiguré. Ce jeune homme blessé s’était fait amputer d’une jambe, il était défiguré non pas à cause d’un bombardement aérien, mais parce que des débris de verre lui étaient tombés dessus pendant son séjour à l’hôpital après un bombardement partiel. La famille Abdel Latif s’approcha de la famille Jaradah pour la consoler et lorsqu’il s’est approché du blessé, monsieur Abdel Latif  s’est aperçu que c’était son fils et non le fils de la famille Jaradah. Devant la contestation de la famille, ils ont attendu que le blessé se réveille et puisse dire son nom pour que la famille Abdel Latif puisse l’emmener…

Je termine la lettre que je vous adresse en présentant notre souffrance à Dieu et aussi à vous. Nos gens à Gaza sont traités comme des animaux dans un zoo, ils mangent mais ont encore faim, ils pleurent mais personne n’essuie leurs larmes. Il n’y a ni eau, ni électricité, ni nourriture, mais la peur, la terreur et les barrages… Hier, la boulangerie a refusé de me donner du pain. La raison donnée par le boulanger : il refusait de me nourrir avec de la farine qui n’est pas digne d’êtres humains et de manquer ainsi de respect à ma dignité de prêtre. La bonne farine était épuisée et la farine qui lui restait était impropre à la consommation humaine. J’ai fait le vœu de ne pas manger de pain pendant la durée de cette guerre. 

Nous désirons que vous éleviez constamment des prières vers Dieu et que vous ne célébriez aucune messe, aucun service sans vous souvenir des souffrances de Gaza en présence de Dieu. J’envoie de brefs messages tirés de la Bible à nos paroissiens pour augmenter l’espoir dans leurs cœurs. Nous sommes convenus de prier cette prière au début de chaque heure : « O Seigneur de la paix répand la paix sur nous ; O Seigneur de la paix, accorde la paix à notre terre. Aie pitié, Seigneur, de ton peuple et ne nous tiens pas pour toujours éloignés de toi. » Nous vous prions de vous tenir à nos côtés pour chanter cette prière avec nous.

Vos prières en union avec nous émeuvent le monde entier et lui enseignent que tout amour que l’on empêche d’atteindre vos frères et vos soeurs de Gaza n’est pas l’amour du Christ et de l’Église. L’amour du Christ et de l’Église ne connaît pas les barrières politiques ni les barrières sociales, ni les guerres, etc. Lorsque votre amour nous atteint, il nous permet de sentir que nous, à Gaza, faisons entièrement partie de la Sainte Église Catholique et Apostolique, et nos frères et sœurs musulmans au milieu de nous sont notre peuple et partagent notre destinée. Nous avons ce qu’ils ont et nous souffrons comme ils souffrent, nous sommes tous le peuple de Palestine. 

Au milieu de tout cela, notre peuple à Gaza continue à rejeter la guerre comme moyen d’obtenir la paix ; il continue à affirmer que le chemin vers la paix est la paix. Nous autres à Gaza sommes déterminés et portons la résolution dans nos yeux : “entre l’esclavage et la mort, nous n’avons pas le choix.” Nous voulons vivre pour louer le Seigneur en Palestine  et témoigner pour le Christ, nous voulons vivre pour la Palestine, non pas mourir pour elle, mais si la mort nous est imposée, nous ne mourrons pas autrement qu’honnêtes, braves et forts.

Nous nous joignons à vous dans la prière afin que le Christ puisse nous donner sa vraie paix.  Alors “le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera à côté du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble ; et un petit enfant les conduira.” (Isaïe 11, 6)

La paix du Christ, cette paix à laquelle vous êtes appelés pour ne faire qu’un seul corps, soit avec vous tous et vous protège. Amen

 Votre frère - Père Manuel Mussallam - Prêtre de l’Église Catholique à Gaza

 

 

 

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 10:33

À vous tous/ tes qui vous êtes mis en communication avec nous, par téléphone, par e-mail et à travers les moyens de la technologie, je voudrais vous remercier pour votre présence, votre amitié qui a soutenu notre communauté…et qui, pour moi personnellement, a été un force dans ces temps si troublés. Je voudrais aussi vous partager quelques bribes du vécu dans cette ville de Gaza.

Aujourd'hui 18 janvier…trois semaines de guerre, trois semaines d'horreur continue, trois semaines de destruction et de mort…

C'est le 27 décembre, encore sous les lueurs de Noël, après la naissance du Prince de la Paix (Is. 9, 15), vers 11 heures du matin, en plein horaire de travail et d'écoles, que la terreur nous surprend… intenses bombardements, des cris partout…chacun court sans trop savoir où… en 5 minutes, plus de 40 morts….à jamais imprimée dans notre mémoire l'image de ce policier palestinien qui meurt, doigt dressé vers le ciel récitant sa profession de foi, devant les caméras de TV.

Deux voisines, Rita et Ghada, ne voyant pas leur père revenir du travail, se précipitent à l'hôpital, le chercher parmi les blessés…elles nous parlent des premiers scènes, des morts et des blessés gisant ensemble dans les couloirs…L'hôpital, qui manquait déjà de presque tout à cause de l'embargo imposé par Israël depuis deux ans, n'arrive plus à secourir tant de blessés... et la guerre s'installe dans notre ville, dans chaque quartier, dans chaque maison…l'édifice du Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Nationale détruit, ainsi qu'une Mosquée… le lendemain ce sont l'ensemble des Ministères, le Palais Présidentiel  (si beau!), le laboratoire de l'Université Islamique, plusieurs centres de Police, des casernes….et même le principal hôpital de Gaza, le Shifa; est touché!... tout ce qui  serait l'infrastructure du futur État Palestinien…tout détruit…et les morts et les blessés augmentent constamment..

Les premiers attaques sont aériennes (F-16, Apaches, etc.) ainsi qu'à partir des bâtiments de guerre placés près du port… quelques jours plus tard  les chars qui entourent toutes les frontières de la minuscule bande de Gaza entrent aussi en action… et bientôt les réfugiés  se tassent dans les écoles de l'ONU… Deux de ces écoles sont bombardées, pleines de familles, de civils, des enfants…. Les enterrements sont collectifs!

Dans moins d'une semaine, Gaza devient un grand camp de réfugiés ou chacun est une possible cible de la prochaine attaque. La vie s'organise en fonction des circonstances… de gaz il n'y en a point… l''lectricité disparaît assez vite, car les installations sont aussi touchées par les bombardements… l'eau devient plus que rare… le pain est presque objet de "luxe"….avoir quelques pains peut coûter jusqu'à 5 heures de queue devant le four!!!.

Pendant la journée, nous sommes tous à la recherche de nourriture…ou bien, bidon plastique à la main, nous cheminons à la recherche de quelques litres d'eau à boire! Les nuits sont longues et terrifiantes, car les bombardements les plus durs sont souvent nocturnes… les soubassements, les murs, les fenêtres, tout trépide… nous dormons la radio allumée, pour essayer de savoir "où cela serait tombé"…

Gaza, "une des plus belles villes de Palestine"…. Gaza qui, après certains lointains accords (serait-ce Oslo?) avait cru dans un avenir meilleur et s'était revêtue de belles bâtisses, de jardins, de quartiers résidentiels… est devenue aujourd'hui un grand camp de déplacés…

Les écoles de l'ONU accueillent de milliers de ces déplacés…des enfants, des femmes, des hommes qui ont  perdu leurs maisons et, pour beaucoup, une partie de leur famille…et qui deviennent la cible de prochains bombardements!

Objectif de cette opération?... le "terrorisme", au dire de ceux qui organisent ce que j'ose appeler crime contre l'humanité…Victimes?...tout le peuple palestinien…autour de 1400 morts  ("martyrs"), dont  quelques 300 enfants et 100 femmes….comme cette mère de famille qu'un missile tue pendant qu'elle donne le sein à son bébé de 10 mois… tous les deux morts sur place et deux autres enfants blessés… Ou cette jeune femme qui part à l'hôpital, pour accoucher, accompagnée de trois amies (les hommes, mieux vaut ne pas sortir la nuit!)… toutes les 4, et le bébé, meurent sous une autre bombe…

"Terroristes"? … cet homme, directeur de Banque, qui, avec sa femme et deux de leurs enfants, essaie de fuir, en voiture, vers des zones plus sûres,…tous les quatre réduits en cendres par le tir d'un char de combat…Ou les 15 morts dans le bombardement d'une Mosquée pendant la prière du soir…. Ou les trois jeunes réfugiés dans un école de l'ONU, qui meurent à minuit, si près de chez-nous…la déflagration fait tomber les vitres de nos fenêtres… mais les cris de douleur de la mère d'une des victimes déchirent, pendant des heures, le peu de silence qui restait encore dans la nuit…"une voix se fait entendre, une plainte amère…elle ne veut être consolée pour ses fils, car ils ne sont plus…"(Jer.31, 15)

Mes sentiments au milieu de cette déchirure?... d'abord une grande tristesse… tristesse de voir disparaître tout  vestige d'humanité dans l'être humain, capable de semer ainsi mort, douleur, destruction…Tristesse devant ce désir de voir plier, sous la violence, la soif de justice et de liberté de tout un peuple…Mais, aussi, une certaine fierté  devant le mouvement de solidarité et   le courage pour "tenir" au milieu de cette violence qui essaie de nous voler la vie…le simple fait de vivre , d'aller de l'avant, même l'âme en pleurs, est déjà signe de force et de résistance.

Je ressens aussi une grande tendresse et admiration envers ce peuple, digne et assoiffé de justice…Hanna, réfugié dans notre quartier, nous dit l'état de son appartement après   le passage des soldats israéliens qui s'y ont installés pendant quelques heures…tout est démoli, même la crèche, petit vestige d'une Noël que nous n'avons pas fêtée…et dans les yeux résignés de Hanna, je lis l'exode de sa famille, réfugiée de Jaffa en 1948…car l'histoire se répète 60 ans   après.

Peur?... je ne crois pas l'avoir sentie…ou, peut-être oui…lorsque, devant une possible évacuation d'étrangers, j'insiste, nous insistons dans notre désir de rester ici, près de "nos"gens… et, une fois la décision prise, je sens en moi une petite crainte… crainte d'avoir trop insisté, crainte de ne pas avoir pris la bonne décision… Mais, cette crainte fut si brève…elle devient aussitôt un fort désir de cheminer à côté de notre peuple, errant, déplacé à l'intérieur de son si petit territoire.

"Consolez, consolez mon peuple…" (Is. 40, 1)…consolez les parents de Christine, 15 ans, qui meurt étouffée par la peur, après qu'une bombe tombe à côté de sa maison…Consolez Minerva, dont la maison est détruite et, 24 heures après, le fils, Nassim (26 ans) est tué par un autre missile…Deux victimes chrétiennes… deux jeunes palestiniens dont le destin est lié à celui de leur peuple…

Aujourd'hui, après trois semaines d'horreur, je ressens encore la rage… rage, voyant que la question palestinienne est réduite à ce que l'on appelle "terrorisme", oubliant  le vrai problème, c'est-à-dire, la dépossession de tout un peuple du droit à une vie digne, sur sa propre terre, dans un pays indépendant et libre, en paix avec tous ses voisins…

Dimanche… un fragile cessez-le-feu s'installe…nous sortons tous…les rues sont pleines de gens assoiffés de provisions, assoiffés surtout…d'un peu d'air "frais", sans bombes, ni Apaches, ni F-16…

À la Paroisse, notre curé, qui a si fortement dénoncé le massacre et réclamé la justice à travers tant de moyens de communication, soutient sa communauté, nous encourage, nous maintient fermes dans l'espérance, "ancre de notre âme" (Hb 6, 19)…Je n'ai jamais entendu prier le Credo avec tant de force!!!... "Ne crains pas, petit troupeau..."(Lc 12, 32)… continue le chemin avec tout ton peuple…

Mais, ce qui a donné le plus de force à tout mon être c'est d'aller avec Nada (enceinte de 5 mois) pour  faire une écographie….le docteur me montre, dans l'écran, le cœur du bébé, petit point blanc qui bat avec force….tic..tic..tic…accroché vigoureusement à la vie, criant au monde que, elle, la vie, est encore aujourd'hui plus forte que la mort!!!

Avec toute mon affection, dans l'espérance d'un avenir de paix pour tous….

Elena, petite sœur de Jésus de Gaza,  le 12 janvier 2009

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 00:01


Vous avez probablement eu la visite des témoins de Jéhovah qui deux par deux, sous la surveillance d’un membre ancien, viennent chez vous, pour vous prévenir que la fin du mon est proche, c’est l’Harmaguedon.  Qu’il faut se convertir à leur message. A l’aide  de leur Bible, ils vont vous convaincre de croire en leurs paroles et de faire avec eux, une étude biblique. Les témoins de Jéhovah sont un mouvement millénariste fondé 19ème siècle par Russel qui avait été très impressionné et converti par un prédicateur Adventiste.  Il faut être affermi(e)  dans sa foi chrétienne pour savoir répondre  aux témoins de Jéhovah, car ils possèdent une bible avec certains passages erronés, une revue « La tour de Garde » et un petit livre où ils apprennent les réponses à la plupart de nos questions. Les témoins de Jéhovah ont un zèle apostolique. Ils refusent l’alcool, les drogues, même la cigarette, l’adultère, l’homosexualité, la fornication… Ils sont honnêtes ; ce sont des chercheurs de Dieu ; ils se réunissent 4 à 5 fois par semaine pour étudier la Bible, malheureusement pas la bonne version !... Tout d’abord  je veux louer ces personnes qui ont le courage d’aller de porte en porte pour essayer de vous prévenir d’un danger mortel. En effet, ceux qui ne sont pas accrochés au Seigneur Jésus, seront effrayés par toutes les catastrophes annoncées.

LE RETOUR DU CHRIST EST CERTAIN
Nous chrétiens enracinés dans la Parole de Dieu, nous ne craignons rien ! Jésus est ressuscité, vivant et monté aux Cieux. IL reviendra dans la Gloire !... Jésus nous a déjà prévenu contre ceux qui nous annoncent le retour du Christ avec des malheurs : 
"Pour ce qui est du Jour et de l'Heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni même le Fils, mais seulement le Père."

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : " Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. " (Luc 21,34-36

Jésus avait averti ses disciples de sa Résurrection, mais le cœur des disciples, comme le nôtre, est lent à croire !... Je suis interpellée par cette Parole de Jésus qui se manifeste à ses onze disciples, après la trahison et la mort de Judas, et ceci juste avant son Ascension :
" Allez par le monde entier, proclamez l'Evangile à toutes les créatures. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé, celui qui ne croira pas, sera condamné. »
Jésus nous invite à prendre au sérieux toutes ses paroles, c'est pourquoi, IL nous dit :
Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison va venir, le soir, à minuit, au chant du coq ou le matin, de peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis. Et ce que je vous dis à vous, je le dis à tous: veillez!" (Marc 13, 35-37)

Le Seigneur vient, Il vient juger la terre !... 
Que nous sachions lire ou ne pas lire les signes des temps, un jour se réalisera devant les hommes cette venue en Gloire de Jésus. Ce peut être dans un mois... dans une année... dans mille ans !... Je ne sais. C'est pourquoi aujourd'hui, une seule chose compte :
Est-ce que je crois en Jésus Sauveur, mort et ressuscité, qui reviendra dans la gloire ?
Est-ce que je suis prêt(e) à accueillir le Christ ? Est-ce que j'ai revêtu le Christ ?

L'important : c'est d'appartenir au Christ dans la vie, comme dans la mort, car nous sommes déjà sauvés par le Sang versé de Jésus pour nous, à condition que nous donnions notre vie au Christ, pour devenir par le Saint Esprit, enfant de Dieu : c'est-à-dire baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et que nous croyons en Lui.  Le temps est venu de se reconnaître pécheur, devant la Sainteté de Celui qui vient, afin d'accueillir au plus tôt la Miséricorde de Dieu. Le salut est pour aujourd'hui, nous dit l'Ecriture, et demain appartient à Dieu. Donc quand on nous apprend les catastrophes qui nous menacent, il faut dans la foi, faire monter notre confiance au Seigneur, maître de toutes choses.

En 1877, RUSSEL qui a formé un groupe d’étude de la Bible à la suite de réunions chez les « Adventistes », écrit son premier livre et lance le périodique "La TOUR DE GARDE"  (Watchtower) en juillet 1879. Russel a fait sécession d’avec  Jonas Wendell, un des héritiers spirituels du Millerisme et a fondé sa propre Eglise. Il a prédit le retour du Christ pour…1874, mais comme ce n’est pas arrivé,  il a déclaré que le Christ était bien revenu en 1874, mais l'avait fait de manière invisible…Ensuite il a prédit ce retour pour 1914… et ce n’est pas arrivé. Alors le successeur de Russel, Rutherford a prédit le retour du Christ   pour… 1918 !... Et ce n’est toujours pas arrivé ! En tout, il y aurait eut plus 5 prophéties du retour du Christ, et à l’évidence : toutes fausses... Ne cédons pas à la  peur ! La  peur est engendrée par le malin… Pour Russel, il n’y a que 144.000 élus (sauvés) selon l’Apocalypse de saint Jean !... Nous verrons plus loin que c’est un chiffre symbolique qui désigne à la fois les 12 tribus d’Israël, les 12 apôtres et le chiffre 1000, la plénitude des sauvés. Pour Rutheford, les patriarches Abraham, Isaac et Jacob devaient ressusciter en 1925. Le 4e président des Témoins de Jéhovah : Frederick Franz a relancé la fin du monde pour 1975 !... 

Or la Parole de Dieu nous dit :

« Si ce prophète a parlé au nom du Seigneur, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Yahvé n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec présomption. Tu n'as pas à le craindre. » Deutéronome 18, 22
Jésus a dit :"Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez   Matthieu 7, 15-16
 

  • Il ne peut y avoir dialogue avec les témoins de Jéhovah,

car leur but est de vous convaincre. Ils possèdent d’ailleurs un livre où ils trouvent la plupart des réponses à nos questions !... Pour avoir un échange fructueux, il faudrait employer la même Bible… dans une traduction fidèle au texte originel. Leur Bible : nommée « Bible du monde nouveau » comporte de nombreuses erreurs de traduction. Non ! toutes les Bible ne sont pas équivalentes !...
 

  • La Parole doit être reçue, gardée, transmise, et annoncée fidèlement

Nous trouvons de nombreux passages de l’Ecriture qui nous recommande de ne pas modifier la Parole de Dieu. Saint Paul a le souci que la Parole de Dieu doit être reçue, gardée dans sa pureté, transmise par des hommes sûrs et annoncée à tous. 
« Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans lequel vous demeurez fermes, par lequel aussi vous vous sauvez, si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé; sinon, vous auriez cru en vain. Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j'avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, (1 Corinthiens 15, 1-3)   

« Ce que tu as appris de moi sur l'attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d'en instruire d'autres. » (2 Thimothée 2, 2)
« Pour toi, enseigne ce qui est conforme à la saine doctrine. (Tite 2, 1)

Nathan Knor qui reprit la tête de  l’Association après Rutherford, a entreprit une traduction de la Bible : « Bible du Monde Nouveau »

  • Cette version comporte des erreurs notoires de traductions... dont voici quelques exemple

Dans l’Evangile de Saint Jean (1,1) 
Nous pouvons lire : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »  

Cela devient dans  leur traduction : « et la Parole était un dieu »c’est-à-dire un être inférieur à Dieu, un petit dieu.

Dans l’Evangile de saint Matthieu (26,26) 
« Ceci est mon Corps » 
est remplacé par : « Ceci représente mon corps » ce mot « représente »  vise à nier la Présence Réelle du Christ.

Dans l’Evangile Matthieu 16,18 : 
« Tu es Pierre et sur cette pierre, JE bâtirai mon Eglise »
 on lit dans leur bible : « Tu es Pierre et sur ce roc, je bâtirai ma congrégation » Le jeu de mot est supprimé : Pierre : le prénom avec « cette pierre », matériau solide…

Dans l’Evangile de Marc 15,30, 
Dans notre Bible, nous lisons  « croix » 
qui est traduit par « poteau » ou « pieu » la croix pour les témoins de Jéhovah est un symbole païen du culte babylonien… un symbole phallique !... C'est une idolâtrie que de se référer à la croix dans le culte. Pour les Témoins de Jéhovah, Jésus est mort "pendu à un pieu" avec les mains sur la tête et non sur une croix…  

Dans l’Evangile de Luc 1,35  
 L’Esprit Saint viendra sur toi (Marie) et la Puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » 
Sur la bible des témoins de Jéhovah : « de l’Esprit Saint viendra… de la puissance » cela minimise l’Esprit Saint qui est considéré comme de l’énergie et non une Personne divine.

Dans l’Evangile de Jean 8,28, 
Nous lisons dans notre Bible : «  Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous connaîtrez que « JE SUIS » 
et dans la bible des TJ : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous saurez que je le suis » Il n’y a plus de référence au Nom Divin révélé à Moïse et repris par Jésus. C’est la négation de la divinité de Jésus.

Dans la lettre à Tite (2,13) 
Nous lisons : « En attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » 
Dans la bible des TJ, nous pouvons lire : « la manifestation du grand Dieu et de notre sauveur le Christ Jésus. Dans cette traduction, il est question de 2 personnes différentes : du grand Dieu et  du Christ Jésus (qui n’est pas Dieu)

Dans l’Evangile de Luc 22,43, 
Nous lisons dans notre Bible : « En vérité, JE te le dis : « aujourd’hui tu seras avec Moi… » 
Dans la bible des TJ nous lisons : « En vérité, je te le dis aujourd’hui, tu seras avec moi dans  le paradis » La virgule mal placée modifie le sens.On lit alors : Jésus le dis aujourd’hui au larron, qu’il sera (ultérieurement) au paradis. Les défunts pour les témoins de Jéhovah sont réellement morts jusqu’à la résurrection, car pour eux l’âme n’est  pas immortelle !...

Dans  l’Apocalypse de saint Jean (7,4) 
Nous lisons : « cent quarante quatre mille marqués du sceau de toutes les tribus des fils d’Israël » 
Ce nombre pour les TJ est à prendre au pied de la  lettre. Or le 12 est le chiffre d’Israël ; 1000 désigne une multitude infinie ; 12000 x 12 cela signifie la multitude des élus d’Israël. Quant aux élus convertis du paganisme, ils sont désignés par ce verset « ensuite je vis (dans le ciel) une multitude immense que personne ne pouvait dénombrer »

  • D’où vient le nom « Témoins de Jéhovah » ? 
    Ce nom a été proposé par Rutheford à l’Assemblée de Colombus en 1931 et ce nom a été adopté. Il est basé sur Isaïe 43,10-12 : « Mes témoins à moi, c’est vous. » Pour les Témoins de Jéhovah : Dieu est Unique et son nom est Jéhovah.

QUEL EST TON  NOM ?
A la question de Moïse : Quel est ton Nom ? Le Seigneur répond : 

YHWH  ce qui signifie  JE SUIS CELUI QUI EST 
(Exode (3,13-14-15)

YHWH est le tétragramme sacré 

Le Nom du Seigneur que l’on ne prononce pas par respect. Le Seigneur redira son Nom, de nombreuses fois ensuite : 
« Vous saurez que  « JE SUIS YAHVE »  
(Ezéchiel 6, 7 ; 7, 4 ;  11, 12 ;  13, 14)

Le Seigneur Jésus révèle qu’IL est Dieu : JE SUIS 
Car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25)
Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS (Jean 8, 28-29) 
Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, JE SUIS." (Jean 8, 58) « Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS. (Jean 13,19)
  • « Jehovah » n’est donc pas le nom de Dieu révélé à Moïse !...  car celui-ci est 

YHWH : JE SUIS 
Ce nom qui représente notre Dieu infini, n’était prononcé qu’une fois par an dans le Saint des Saint où pénétrait le grand prêtre. Dans l’usage hébraïque et oral, il y avait des voyelles pour prononcer ce Nom très Saint. Ces voyelles seront ajoutées au texte vers 6ème siècle par les massorètes. Sur certaines bibles nous lisons donc YAHWEH ou encore YAHWE. Mais La Congrégation pour le Culte Divin a envoyé le 29 juin 2008, une lettre aux Conférences épiscopales  pour que,  par respect pour le Nom de Dieu,nous ne prononcions plus YAHWE mais à la place : Seigneur, parce que le tétragramme YHWH a toujours été tenu pour imprononçable, afin d’exprimer l’infinie grandeur et majesté de Dieu. D’ailleurs les juifs prononçaient dans leur prière en lieu et place du Nom très saint YHWH : Adonaï ou encore Elohïm.

« Jéhovah » n’est donc pas la traduction du mot Dieu en anglais; mais une association entre les consonnes "YHWH" et les voyelles de "Adonaï". En mettant les voyelles d’ "Adonai" sous les consonnes de "YHWH", il est signifié la présence du tétragramme sans que soit prononcé le Nom de Dieu. Subtil ?

AUTRES DIFFERENCES IMPORTANTES

  • Les témoins de Jéhovah ne croient pas en la TRINITE
  •  

Or par révélation nous connaissons : Un seul Dieu, une seule nature divine, une seule intelligence, une seule volonté, la perfection sans division, ni partage,  3 personnes distinctes, réciprocité de leur relation : « Ecoute, Israël: Le Seigneur, notre Dieu est le Seigneur UN. (Deutéronome 6, 4)

  • Les témoins de Jéhovah nient la DIVINITE DE  JESUS…
  •  

Ils croient que Jésus est une créature spirituelle avec une essence divine. Jésus  ne s’est pas ressuscité mais a été ressuscité. Jésus s’est matérialisé après la résurrection et il n’a eu aucun mal à faire disparaître son corps physique. Dans la Bible du Monde Nouveau des Témoins de Jéhovah : « Toute la plénitude de la Divinité est remplacée par :« de la qualité divine »

Nous croyons que Jésus est Fils de la Vierge Marie et Fils de Dieu par l’Esprit Saint.
Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. (Jean 1, 1)
Je suis sorti d'auprès du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père." Jean 16, 28
« Sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains et qu'il était venu de Dieu et qu'il s'en allait vers Dieu, (Jean 13, 3)
 

 En Jésus se trouve toute la plénitude de la divinité, dit Saint Paul   
« Il est l'image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature, car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose et tout subsiste en lui. Et il est aussi la tête du Corps, c'est-à-dire l'Eglise: Il est le Principe, Premier-né d'entre les morts (il fallait qu'il obtînt en tout la primauté), car Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude de la divinité (Colossiens 1, 15-19)

Le concile de Nicée en 325: définit la consubstantialité du Père et du Fils. Le Christ est le Verbe qui s'est fait chair. Le Christ est à la fois de nature humaine et divine. Ainsi sont affirmées l'unité et la consubstantialité des trois Personnes de la Sainte Trinité : Père, Fils et Saint-Esprit. 
« Ce jour-là, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que j'interviendrai pour vous auprès du Père, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'aimez et que vous croyez que je suis sorti d'auprès de Dieu. Je suis sorti d'auprès du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père." (Jean 16, 26-28) 
Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus: Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. (Philippiens 2, 5-6)


Le concile d’Ephèse  en 431  définit : l’unité de personne en Jésus Christ et Marie est proclamée mère de Dieu, par le Pape Célestin.  Car Marie a enfanté le Fils de Dieu fait homme. En effet, elle est mère de Jésus, vrai Dieu, vrai homme 
Le concile de Calcédoine en 451 : définit : deux natures, divine et humaine en une seule personne Jésus Christ qui est engendré du Père avant tous les siècles selon la divinité ; dans les dernier temps est né de la Vierge Marie. 

Dans la Bible, nous trouvons confirmation de tout ce qui a été défini aux différents conciles : « Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que fût le monde. J'ai manifesté ton nom aux hommes, que tu as tirés du monde pour me les donner. … ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d'auprès de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé. » (Jean 17, 5-10)

Philippe lui dit: "Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit." Jésus lui dit: "Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe? Qui m'a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire: Montre-nous le Père!? Jean 14, 8-9

C'est pour eux que je prie; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont à toi,  Et tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux. Jean 17, 9-10

Jésus est bien Dieu : IL a été reconnu, après sa résurrection par Thomas : qui lui répondit: "Mon Seigneur et mon Dieu!" Jean 20, 28

Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus: Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. (Philippiens 2, 5-6)

Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l'Antichrist! Il nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père. Qui confesse le Fils possède aussi le Père. 1 Jean 2, 21-22

  • Ils se disent chrétiens, mais « quelqu'un qui ne croit pas que Jésus-Christ est Fils de Dieu, Dieu lui-même, n'est pas chrétien ».

Le pouvoir de remettre les péchés est un pouvoir divin. Il appartient à Dieu seul. (Mt 5,7-10)En Matthieu chapitre 5, versets 20 et suivants, Jésus qui a conscience d’être l’égal de Dieu dit 6 fois : « Moi, JE vous dis…

  • Les Témoins de Jéhovah ne croient pas que l’Esprit Saint est une personne de la Trinité et qu’il est Dieu !
  •  

Dans l’Evangile, Jésus lui-même nous dit qui est l’Esprit Saint qui vient du Père: « Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Jean 14, 26

« Lorsque viendra le Paraclet, que JE vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage. » Jean 15, 26

« Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière; car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu'il entendra, il le dira et il vous dévoilera les choses à venir. Lui me glorifiera, car c'est de mon bien qu'il recevra et il vous le dévoilera. Tout ce qu'a le Père est à moi. Voilà pourquoi j'ai dit que c'est de mon bien qu'il reçoit et qu'il vous le dévoilera. Jean 16, 13-15

Saint Paul nous révèle l’Esprit Saint 
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. (Romains 8, 16-17)
  
Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils qui crie: Abba, Père! (Galates 4, 6)

Et si l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. (Romains 8, 11)
 L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. (Romains 8, 16)

Pareillement l'Esprit vient au secours de notre faiblesse; car nous ne savons que demander pour prier comme il faut; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables, (Romains 8, 26)

  • Les témoins de Jéhovah ne croient pas en en l’immortalité de l’âme
  •  

L’âme pour eux meure avec le corps.  A la résurrection, les uns (ceux qui ont bien agi) vont dans un paradis matériel, genre club de vacances. Mais ils refusent de croire au « feu éternel » sous prétexte que Dieu est bon, c’est oublier que :
Jésus lui-même a parlé de l’enfer… 
"Si ta main ou ton pied sont pour toi une occasion de péché, coupe-les et jette-les loin de toi: mieux vaut pour toi entrer dans la Vie manchot ou estropié que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi: mieux vaut pour toi entrer borgne dans la Vie que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu. (Matthieu 18,8-9)

« Alors il dira encore à ceux de gauche: Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire,  j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour: Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir? Alors il leur répondra: En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle." (Matthieu 18, 40-46)

  • Les Témoins de Jéhovah ont peur de Dieu le Père…


Les sacrements n’ont pour eux aucune valeur
 : le baptême est symbolique, l’Eucharistie, une commémoration, le mariage, un contrat ; cependant ils font des baptêmes, mais disent-ils : le baptême ne lave pas du péché originel !...

  • Ils considèrent que le monde est sous le signe de Satan et c’est pourquoi, ils ne veulent pas se mêler de politique
  •  

Si un membre du mouvement n'observe pas la ligne de conduite préconisée, il encourt une décision d'exclusion : il est alors interdit aux autres membres de le saluer ou de lui adresser la parole…

  •  

Il n’y a qu’eux seuls qui seront sauvés !... car ils font partie des 144.000 sauvés dont parle l’Apocalypse.  Ils pensent que nous, catho, nous serons anéantis. Pour Rutheford d’ailleurs, l'Antéchrist, c'était la Papauté.

  •  

De nombreux enfants des « Témoins de Jéhovah » sont morts, alors qu’ils auraient pu être sauvés par une transfusion sanguine !... Pour eux, le sang, c’est l’âme et "Lorsque la personne meurt, c'est l'âme humaine qui meurt". Les Témoins de Jéhovah croient à la résurrection de l’âme.

N’ayons pas peur, car 
« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. (Jean 3, 16)

Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d'en haut, non à celles de la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu: (Colossiens 3, 1-3)

Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure, dit Jésus (Matthieu 25, 13)
 

Monique Maury

Nous pouvons lire une étude très complète des Témoins de Jéhovah faite par sœur Sorlin sur  le site du diocèse de Dijon : 
http://pagesperso-orange.fr/gamaliel21/06%20PS2.htm

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:01

Document officiel

Levée d’excommunication et Shoah : Note du Saint-Siège

Aucune reconnaissance canonique de la Fraternité Saint-Pie X

ROME, Mercredi 4 février 2009 (ZENIT.org) - La Fraternité Saint-Pie X ne jouit d'aucune reconnaissance canonique dans l'Eglise catholique et ses évêques n'y exercent aucune fonction canonique légitime.

Avant qu'ils puissent être intégrés à l'Eglise catholique, il faudra notamment un dialogue avec le Saint-Siège, leur acceptation de Vatican II et du magistère des papes, et quant à Mgr Williamson un rejet total sans équivoque et public de ses positions négationnistes. Ce sont quelques point principaux de cette « Note » de la Secrétairerie d'Etat, publiée ce mercredi 4 février 2009 en italien par la Salle de presse du saint-Siège.

Note de la Secrétairerie d'Etat

Après les réactions suscitées par le récent Décret de la Congrégation pour les Evêques, par lequel on lève l'excommunication aux quatre prélats de la Fraternité Saint-Pie X, et en relation avec les déclarations négationnistes ou réductionnistes sur la Shoah de la part de Monseigneur Williamson de la même fraternité, on considère opportun d'éclaircir certains aspects de l'événement.

1. Levée de l'excommunication

Comme on l'a déjà publié précédemment, le Décret de la Congrégation pour les Evêques, en date du 21 janvier 2009, a été un acte par lequel le Saint-Père allait avec bienveillance au-devant des demandes répétées de la part du Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X.

Sa Sainteté a voulu enlever un empêchement qui compromettait l'ouverture d'une porte pour le dialogue. Il s'attend maintenant à ce qu'une disponibilité semblable soit exprimée par les quatre évêques dans une adhésion totale à la doctrine et à la discipline de l'Eglise.

La très grave peine de l'excommunication latae sententiae, qu'avaient encourue ces évêques le 30 juin 1988, et qui a été déclarée ensuite formellement le 1er juillet de la même année, était une conséquence de leur ordination illégitime par Mgr Marcel Lefebvre.

La levée de l'excommunication a libéré les quatre évêques d'une peine canonique gravissime, mais elle n'a pas changé la situation juridique de la Fraternité Saint-Pie X, qui, au moment présent, ne jouit d'aucune reconnaissance canonique dans l'Eglise catholique. Les quatre évêques, bien que libérés de l'excommunication, n'ont pas de fonction canonique dans l'Eglise et n'exercent pas de ministère licite en son sein.

2. Tradition, doctrine et Concile Vatican II

Pour une reconnaissance future de la Fraternité Saint-Pie X, la pleine reconnaissance du Concile Vatican II et du magistère des papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et de Benoît XVI lui-même, est une condition indispensable.

Comme il a déjà été affirmé dans le décret du 21 janvier 2009, le Saint-Siège ne manquera pas, selon les modes qui seront jugés opportuns, d'approfondir avec les intéressés les questions encore ouvertes, de façon à pouvoir arriver à une solution entière et satisfaisante des problèmes qui ont été à l'origine de cette fracture douloureuse.

3. Déclarations sur la Shoah

Les positions de Mgr Williamson sur la Shoah sont absolument inacceptables et elles sont fermement refusées par le Saint-Père, comme il l'a lui même remarqué le 28 janvier lorsque, se référant à ce génocide barbare, il a répété sa pleine et indiscutable solidarité avec nos frères destinataires de la Première Alliance, et qu'il a affirmé que la mémoire de ce terrible génocide doit conduire « l'humanité à réfléchir sur l'imprévisible puissance du mal lorsqu'il conquiert le cœur de l'homme », ajoutant que la Shoah reste « pour tous un avertissement contre l'oubli, contre la négation, ou contre le réductionnisme, parce que la violence perpétrée contre un seul être humain est une violence contre tous ».

Pour être admis à des fonctions épiscopales dans l'Eglise, Mgr Williamson devra aussi prendre ses distances de façon absolument sans équivoque et publiquement par rapport à ses positions sur la Shoah, qui n'étaient pas connues du Saint-Père au moment de la levée de l'excommunication.

Le Saint-Père demande à tous les fidèles de l'accompagner dans la prière afin que le Seigneur éclaire le chemin de l'Eglise. Que grandisse l'engagement des pasteurs et de tous les fidèles pour soutenir la mission délicate et lourde du Successeur de l'apôtre Pierre en tant que « gardien de l'unité » de l'Eglise.

Du Vatican le 4 février 2009  -  Texte original : italien - Traduction française : Zenit

 

 

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