Le procès du docteur Nicolas BONNEMAISON, si je le comprends légalement,
je désapprouve humainement certaines méthodes personnelles. Pour les personnes qui souffrent cruellement en fin de vie, il devrait être admis que leur demande consciente, éventuellement
écrite, soit respectée. Vivre quelques jours de souffrances en plus n'est pas
accepté par tout le monde. Que la souffrance soit traitée, même si cela doit
raccourcir la vie de quelques jours, c'est un choix qui pourrait être demandé par
le mourant lui-même ou sa proche famille.
Si ce traitement abrège de quelques jours le reste de vie, ce devrait être, me
semble-t-il, un choix possible pour le malade quand on est sûr que la mort est
inévitable. Quand le médecin sait cela, je comprends qu'il soit tenté d'agir si le
malade le lui demande.
Je voudrais avoir à mon chevet quelqu'un qui soit autorisé à me prescrire les médicaments qui apaiseront alors ma souffrance quand je serai dans la dernière étape de ma vie, même si le traitement pouvait l'abréger. Quelques jours et même quelques semaines de souffrance en moins c'est ce que je souhaiterais si je devais me trouver dans le même cas