Je suis en retard pour réagir, mais mieux vaut tard que jamais! Le 19 août dernier était consacrée à la Journée mondiale de l'aide humanitaire. C'est en effet une date symbolique pour la communauté internationale car elle rappelle depuis 11 ans, la date d'un attentat qui avait frappé en 2003 le siège des Nations Unies à Bagdad et qui avait tué 22 personnes.
Plus de 51 millions de personnes dans le monde ont été contraintes dans l'année écoulée de quitter leurs foyers en raison des conflits armés ou des catastrophes naturelles.
Triste réalité : dans les pays où ils se rendent pour sauver des vies, les travailleurs humanitaires sont de plus en plus nombreux à être assassinés. En 2013, on a décompté 155 morts, en Irak, en Syrie, au Soudan du Sud, en Somalie, aux Philippines, dans les Balkans, dans les territoires palestiniens, en Centrafrique, et dans plusieurs autres pays où vont travailler ces bénévoles.
La France intervient sur l'ensemble des crises, aux côtés des agences des Nations unies, de la Commission européenne et des organisations humanitaires, avec l'appui des collectivités territoriales et l'aide de certaines fondations d'entreprises françaises. Jamais une année n'aura été aussi chargée en crises humanitaires.
La France doit continuer à soutenir fortement la sécurité des personnels humanitaires comme elle l'a toujours fait, au sein des instances internationales et auprès des Nations unies. Nous avons tous le devoir de nous mobiliser pour soutenir l'action des personnels humanitaires et pour venir en aide dans le monde où tant de personnes restent infiniment vulnérables. Mais chacun doit aussi apporter sa participation en envoyant ce qu'il peut à l'une ou l'autre des organisations.