Qui ne s’en réjouirait pas ?
Mais insensé celui qui pourrait confondre trêve et paix ! Les fondements de la paix passent par la justice. Aucune justice ne peut exister sans respect de l’adversaire, de ses droits, de son histoire. Dès hier dimanche, Benoît XVI a invité ceux qui croient possible une coexistence pacifique en Terre sainte, à aider les peuples concernés à reprendre le chemin du dialogue.
Je ne peux m’empêcher de m’interroger : que cette trêve des armes intervienne à la veille du départ du Président Bush de la Maison Blanche, ne me paraît pas qu’un miracle de la diplomatie conduite par le Président Sarkozy ! Je pencherai plutôt pour subodorer une stratégie de prudence israélienne en attendant de voir quelle sera demain la nouvelle politique américaine vis à vis de la question israélo-palestinienne.
L’enjeu est fondamental pour engager un processus de réconciliation entre les fils d’Abraham.
Jean Bisson – 19 01 2009
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