5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:04

Un mandat d’arrêt pour crimes de guerre a été signé le 04 mars par un Procureur de la Cour Pénale Internationale de La Haye contre le Président du Soudan Omar El Bachir. L’accusation de génocide n’a pourtant pas été retenue.

Les autorités soudanaises ont immédiatement fait connaître leur refus d’accepter ce mandat d’arrêt. Des manifestations de soutien au Président n’ont pas manqué pour appuyer l’indignation officielle.

Première conséquence : l’Association Médecins sans Frontières présente au Darfour a été immédiatement prier d’évacuer tout ses personnels du Darfour. Ce sont donc les populations de cette province – dont plus de 2 700 000 de déplacés - qui subiront indirectement les premières représailles.

Quelles que soient les accusations que l’on puisse porter contre ce Chef d’état, était-il opportun de lancer un mandat d’arrêt que personne ne prendra le risque d’appliquer, mais qui aggravera les misères du Darfour ? Je pense qu’il s’agit là d’une grave erreur diplomatique et – indirectement peut-être – de la responsabilité d’une nouvelle hécatombe humaine au Darfour.

Jean Bisson – 05 03 2009 
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