Deux causes sont possibles : d’une part l’augmentation numérique de la population d’origine hispanique et, d’autre part, le fait que le Président Obama soit un métis. Ce pourrait être une réaction qui s’appuie sur le mépris, voire la haine raciale contre les «gens de couleurs».
Des «blancs» manifesteraient ainsi la supériorité dont ils se pensent investis. C’est le revers de la médaille des Etats-Unis, à la fois démocratie de pointe et viscéralement raciste !
Mais en France - et ne parlons pas de la Suisse, notre pimpante voisine - est-on si différent ? Je ne le crois pas. N’a-t-on toujours peur ou n’est-on pas au moins méfiant, de ce qui est différent, de ceux qui véhiculent une autre culture, de ceux qui vivent une autre foi religieuse, de tout «étranger» dont langue, vêtements, religion, culture nous sont précisément "étrangères" ?
N’ayons pas peur de nos différences. Elles sont au contraire toujours source d’enrichissement. Léopold Sengor affirmait déjà que tout progrès humain est issu de métissages. Et c’est pour cette même raison que, dès les origines, les hommes se sont protégés des liens con-sanguins et ont privilégié de se lier à du sang extérieur à la famille. Quand un peuple se replie sur lui-même, c’est le dépérissement qui le guette. N’y croyez-vous pas ?
/fdata%2F0536278%2Favatar-blog-15571659-tmpphpuqG3Ty.jpeg){kind=avatar}