A travers livres sacrés, mythes et contes, nous pouvons faire une belle moisson de pieds… Œdipe traîne un pied blessé. Touché au talon, Achile perd sa force. Eve est blessée par le serpent qui la mord au talon…
Ces pieds meurtris ne pourraient-ils pas symboliser le drame de l’homme coupé de son origine céleste, la quête de l’humanité coupée du Créateur ?
Crieusement, le pied va réapparaître dans la Bible comme signe de réhabilitation, de reprise de contact…
Jacob, dès la naissance de son frère Esaü, lui saisit le talon… Marie-Madeleine, la prostituée, viendra laver les pieds de Jésus avec du parfum et les sèchera de sa somptueuse chevelure. Jésus, lui-même, ne lavera-t-il pas les pieds de ses douze apôtres, geste provocateur mais hautement symbolique ? Personne n’oserait le nier !
La culture occidentale a perdu toute idée de l’importance fondamentale des pIeds et de leur symbolique. L’Orient en a conservé probablement un peu plus que nous… Des savoirs qui se sont transmis à travers la médecine chinoise réapparaissent en Occident avec le net renouveau de la podologie… (à suivre)
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