29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:01

La Direction  de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES), département du Ministère de la Santé, vient de publier un rapport sur la sexualité des adolescentes. On y découvre qu’en 2006, 13230 interruptions volontaires de grosses (IVG) ont été pratiquées sur le jeunes filles de 15 è 17 ans, et 848 sur des moins de 15 ans. L’augmentation régulière des demandes montre clairement que l’IVG fait partie, pour de nombreuses adolescentes, des moyens de contraception… Beaucoup ignorent que la loi française exige l’accord de leurs parents !

Ces chiffres montrent que les adolescentes ont une activité sexuelle de plus en plus précoce, et souvent, par choix, non protégée.

Que penser de cette situation ? La liberté est une belle chose, certes. Mais la liberté sexuelle, sans que le corps ait atteint sa plénitude, avant que la psychologie sociale n’ait été découverte, n’est-ce pas un possible gâchis …

Au nom de sa liberté, laisserait-on un ado faire quelque chose qui mette sa santé ou sa vie psychique en danger ? Tout, tout de suite, et dans tous les domaines… Est-ce incontournable ?

Ne s'agit-il pas, en partie, d’une carence éducative, d’une forme de démission des valeurs humaines ? L’interruption d’un début de grossesse, c’est un choix grave, qui bouleverse la tradition morale du respect de la vie.  Pour le croyant, ce choix s’oppose aux principes religieux… Mais, en tout état de cause, la jeune fille avait un partenaire, et de  la responsabilité du mâle, aucune statistique ne parle ! Pourtant, la justice ne devrait-elle pas le mettre devant ses obligations de partenaire et de père ? Même en Europe, il reste du chemin à parcourir !

Jean Bisson – 30 09 2008
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