Pour le Patriarche, ce sera l’occasion de contribuer à une meilleure compréhension mutuelle entre les différentes nations de la région, de lever les barrières existantes, d’aider à résoudre les problèmes, de soulager la détresse et de consolider les bonnes relations entre les peuples et les religions, dans la paix et la sécurité. La situation des chrétiens de la Terre Sainte, arabophones et hébraïophones qui composent la communauté catholique n’est pas facile, surtout en ces temps de guerre. Le pape parviendra-t-il à être le catalyseur qui dynamisera le dialogue entre les peuples en présence ?
«Parce que le pape est pour tous et qu’il aime tout le monde (…) nous espérons, a précisé le Patriarche, que cette visite soit une raison pour une plus grande collaboration pour la paix ; de façon à ce que tous en profitent : nous, les chrétiens de tous rites, et les deux peuples, israélien et arabe. (…) Nous savons qu'il ne peut pas y avoir de paix d'un peuple sans la paix pour l'autre peuple, et qu'il n'y aura jamais de sécurité pour l'un sans la sécurité de l'autre ! (…) Nous savons que la clef de la paix au Moyen Orient est à Jérusalem - celle de la paix comme celle de la guerre. Commençons par là. Et suivons par notre prière et notre gratitude tous les pas positifs qui conduisent à cette paix. Nous sommes optimistes ».
Que les vœux du Patriarche de Jérusalem soit exaucés !
Jean Bisson – 15 01 2009