3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 23:04

Dès sa prime enfance, Moïse a été confié par sa mère aux eaux du Nil.  Des eaux pourtant infestées de crocodiles. C’était le risque à courir pour le soustraire d’une mort programmée par l’ordonnance de Pharaon enjoignant de tuer tous les mâles premiers-nés des familles juives (Ex 2, 1-10).

 
Moïse, de retour en Egypte, changera les eaux du Nil en sang : c'est la "1ère plaie" s'abattant sur le pays de Pharaon ( Ex 7, 19).

Puis vint le miracle de la Mer des Roseaux : Dieu, maître des vents, fendit les eaux pour laisser passer « son peuple » à pieds secs, peuple conduit par Moïse.  Ces flots anéantiront ensuite la cavalerie de Pharaon en se refermant sur les poursuivants.

Au cours des années de marche dans les déserts, deux épisodes sont relatés autour de la soif du peuple juif : Dieu adoucira de l’eau saumâtre ( Ex 15, 22-25 – Ex 17, 1-7 – Nb 20, 1-13) ; Moïse frappera aussi sur un rocher d’où jaillira une eau salvatrice.

St Paul ne manquera pas de reprendre ce thème de l’eau jaillissant du rocher dans cette allégorie : « tous mangèrent la même nourriture spirituelle ; tous burent le même breuvage spirituel car ils se nourrissaient spirituellement à un rocher qui les suivait, et ce rocher c’était le Christ. » (1 Co 10, 3-5).

Jean Bisson – 04 03 2009 (à suivre mardi 7 avril  > Rencontres bibliques autour d’un point d’eau…)

 

 

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