Un bateau d'émigrés africains avec 257 passagers s’est abîmé au large des côtes libyennes. Vingt-trois rescapés seulement auraient survécu. Deux autres bateaux pourraient avoir également disparu corps et biens.
Les bureaux de l'ONU à Genève ont relevé qu'il y avait eu beaucoup de départs de bateaux de clandestins au cours des dernières jours. Ces clandestins transitent par la Libye, pays aux frontières si vastes qu’elles ne peuvent être contrôlées. Ce sont des immigrés parfois politiques, mais le pus souvent économiques. Ils seront des milliers à perdre la vie pour tenter leur débarquement à Malte, en Sicile, ou sur l’île italienne de Lampedusa.
A compter du 15 mai prochain, des patrouilles maritimes de militaires italiens et libyens devraient dissuader les bateaux clandestins d’appareiller. Cela ne résoudra pas le fond du problème, mais évitera au moins le péril encouru par ces candidats à un emploi… Car c’est bien là le fond du problème. L’origine de ces drames s’appelle la misère.
Comment aider les Pays Africains à créer des emplois pour retenir leur jeunesse et lui proposer les moyens de vivre décemment chez elle, pour le bien de leur famille et pour la prospérité de leur pays ?
Si les moyens nationaux et inter-nationaux ne sont pas capables d’apporter un début de solution à ce problème, c’est à désespérer de vivre en ce siècle !
Parachutes dorés pour certains, rafiots pourris pour d’autres : de bons ingrédients pour une méditation!
Jean Bisson – 03 04 2009