10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 23:07

L’eau n’est pas que l’élément indispensable à étancher notre soif et à nettoyer l’intérieur de notre corps, grâce à cette merveilleuse usine que sont nos reins !  L’eau lave aussi - et même d’abord - cet extérieur qui nous relie aux autres …  Marcheurs et  Sportifs savent le bien être procuré par une douche, le délassement d’un long bain après l’effort.

Le lavement des pieds ou des mains peut revêtir un sens plus profond et avoir une signification symbolique.  Ainsi quand Jésus, le jeudi précédant sa mort, lave les pieds de ses 12 disciples, il veut leur signifier la mission qu’il leur destine, celle du service. Ils doivent se faire serviteurs de leurs frères et non se comporter en «maîtres» (Jn 13, 14).

Dans la Bible, les ablutions ont un rôle religieux de purification : le bain est obligatoire après toute relation sexuelle pour se présenter au Temple… Le contact avec un lépreux entraîne la même exigence de purification. Il en est de même de toute contact avec du sang – partie réservée à Dieu : c’est pourquoi Juifs et Musulmans égorgent les animaux avant d’en consommer la chair purgée de se son sang.

Cette même nécessité se retrouve dans l’Islam où un rapport sexuel doit être suivi, avant le lever du jour, d’un passage au hammam, sinon, en Ramadan, le temps de jeûne est rompu ! Les curieux lorgnent ainsi les sorties avant l’aube … 

On pourrait encore parler des Eaux minérales, des Eaux de toilettes, de la fameuse Eau de Cologne, de l’Eau Précieuse, de l’Eau lustrale (1), et pourquoi pas de l’Eau de Vie, de l’eau de Javel, de l’eau oxygénée …

(1) L’eau lustrale, à la fois religieuse et magique, servait à purifier tous les objets consacrés à Dieu ou aux Dieux… Elle se préparait à partir d’eau de rosée, recueillie en lune montante, dans laquelle on plongeait un tison brûlant. On filtrait à travers les os calcinés d’un animal préalablement sacrifié à la divinité. Puis on récitait une formule consécratoire. Cette eau n’était utilisable que durant une seule lune. (selon diverses sources dont le "Dictionnaire Oeconomique contenant divers moyens d'augmenter son bien et de conserver sa santé" de l'Abbé Chomel - avec approbation et privilège du Roy - 1732)

Jean Bisson 11 04 2009
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