14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 00:00

Toutes crises, tous conflits sont belles excuses pour justifier l’augmentation des énergies fossiles gaz et  carburants liquides. 

Il est évident que les troubles sociaux en Libye, les incertitudes en Algérie, deux grands pourvoyeurs de gaz, pourraient causer quelques problèmes dans l’approvisionnement. Mais quelle que soit l’évolution politique des pays producteurs, leur économie aura toujours besoin de vendre cette manne. La raréfaction n’est donc que très provisoire. 

N’oublions pas qu’une partie importante de notre gaz est importée des pays de l’Est… Pourquoi ces achats-là seraient-ils payés plus cher ? Des contrats ne sont-ils pas passés ? La liberté de l’offre et de la demande doit-elle être sans garde-fou ? 

Le 1er avril, le gaz - en France - augmentera encore sensiblement. Si l’on cumule les augmentations sur les 18 derniers mois, le gaz aura subi une hausse qui va avoisiner les 50% ! Cette inflation est-elle justifiée ? 

Il me semble légitime de nous indigner de telles augmentations qui font supporter aux plus humbles un tribut très lourd pour cuisiner leur nourriture et pour se chauffer. Il me paraît juste de nous indigner que les producteurs d’énergies fossiles et que les compagnies pétrolières fassent des profits scandaleux sur l'exploitation de ces réserves naturelles… 

Bien des pays producteurs de pétrole, ne produisent ni céréales, ni viande, ni lait. Ce ne sont pourtant pas ces producteurs alimentaires qui fixent les prix du marché international de l’agro-alimentaire ! Pourquoi y aurait-il donc deux poids deux mesures ? 

N’y a-t-il pas une moralisation des marchés internationaux à mettre en place avec un souci de plus de justice et, surtout de plus de solidarité ? 

Jean Bisson – 14 03 2011

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