25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 23:02

Le 27 septembre 1660, il y aura 350 ans demain, mourait St Vincent de Paul. Il était contemporain du Médecin Crétenet (originaire de Champlitte) fondateur des premiers «Missionnaires diocésains». Cette «Mission» que nous avons connue à Ecole de 1818 jusqu’en 1977. Il était également contemporain de St Alphonse de Liguori, avocat-moine-évêque et devenu saint patron des Missionnaires diocésains. (1)

«Monsieur Vincent» n'oubliera jamais que, dans son enfance en campagne landaise, il gardait les porcs. Il en rougissait à l'époque. Sa vocation sacerdotale, ce fut surtout - au départ - pour échapper à sa condition paysanne! Plus tard, non seulement il assumera ses origines, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, il monte à Paris. Après ses études au séminaire, le petit pâtre devient curé de Clichy, alors village des environs de Paris, précepteur dans la grande famille des Gondi, puis aumônier de la reine Margot. Entre temps, il rencontre le cardinal Pierre de Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion".

Dès lors, il renonce à ses « bénéfices », couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu. Se donnant entièrement aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonde la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale, mais rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. 

Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont il a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde encore la Congrégation de la Mission (ou Lazaristes).

Il meurt, à Paris, assis près de son feu, épuisé, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance! Jésus!". 

Jean Bisson 26 09 2010 (d'après une info de l'agence Zénith)

1- Ces souvenirs sont liés à la Chapelle des anciens Missionnaires diocésains d'Ecole, devenue Conservatoire d'Art sacré. Un des vitraux représente St Alphonse de Liguori, et les Missionnaires d'Ecole avaient le privilège de posséder un fond de chapeau épiscopal ayant appartenu à ce saint originaire de la région napolitaine !

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