J'ai laissé sous silence, lundi dernier - le 10 octobre -, la 9ième Journée mondiale instituée pour l'abolition universelle de la peine de mort. C'est d'autant plus regrettable que cela correspondait au trentième anniversaire de son abolition en France.
Trop de pays, y compris parmi les États composant les USA, la Chine, l'Iran, etc. n'ont pas encore ratifié cette charte internationale pour l'abolition d'une peine barbare. En effet, la peine de mort n’est pas la justice, mais davantage l'aveu de l’échec de la société au nom de laquelle elle parle. Par ailleurs cette peine, irréversible, est inutile dans la lutte contre la criminalité et elle est irréparable alors qu’aucun système juridique n’est à l’abri d’une erreur judiciaire !
Aujourd’hui, 139 États sont abolitionnistes en droit ou ont adopté un moratoire de fait. La majorité des États membres des Nations unies se sont détournés de ce châtiment d'un autre âge qui était plus près du "dent pour dent" que du pardon proposé par Jésus à ses disciples ! Aujourd’hui, dans un état laïc, c'est le signe concret de la prise de conscience universelle des droits de l'homme.
Jean Bisson – 14 10 2011
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