1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 23:03

Dans la tradition rurale, on travaillait aussi longtemps qu’on le pouvait. Il n’y avait aucune « retraite ». La famille, intergénérationnelle, vivait quasiment en autarcie sociale et économique. L’urbanisation et les « progrès » sociaux ont fait évoluer les anciennes coutumes. S’il y a beaucoup de choses positives, toutes le sont-elles ?

La majorité des citoyens travaillent ;  ils se constituent par des cotisations, dans le tissu social, un « capital retraite ». Ceux qui travaillaient jeune (de mon temps c’était - pour la majorité - à 14 ans, après le « certificat d’études !) pouvaient bénéficier d’une retraite assez tôt.

On comptait les « annuités » et elles étaient plafonnées à 40. Pour ceux qui avaient des métiers reconnus fatigants, il y avait des « bonifications »; dans ce cadre comptaient par exemple les « services outre-mer », etc. Toute une stratégie complexe régissait les « droits à la retraite ».

Aujourd’hui, les conditions ont évidemment changées: l’allongement moyen de la vie est incontestable. Chacun s’en réjouit.

Mais l’âge de retraite doit-il être fixé, imposé, le même pour tous ? Cela me semble bien difficile à appliquer. Et pourquoi serait-ce une norme imposée ?

Certains préfèreront bénéficier d’une retraite tôt, mais sans atteindre une retraite maximale ; d’autres préféreront à l’inverse travailler plus longtemps pour obtenir une retraite supérieure.

Je crois que le vrai problème ne sera pas réglé par une réglementation uniforme et un âge standard de la retraite… Quand un fonctionnaire européen (pour certains sans avoir jamais versé la moindre cotisation retraite), un député ou un ministre peut toucher une retraite à vie, n’y a-t-il pas lieu de se demander où est l’équité ?

Les militaires ont droit à une retraite après 15 ans de service. Je vois mal des troupes de sexagénaires, sauf - bien entendu- dans les Etats-majors ! Au Sénat, est-ce normal de compter autant de septuagénaires ?

Dans l’Eglise, l’âge de la retraite est conseillé à 75 ans… Mais certains prolongent alors que d’autres anticipent…

Bref, la liberté de chacun quant à l’âge de sa retraite ne serait-elle pas la moins mauvaise décision ?

Jean Bisson – 02 06 2010

Post-Scriptum : Le mois de juin ne me permettra peut-être pas d’alimenter quotidiennement mon blog. Un voyage dans le sud au début du mois, suivi par trois semaines de cure, loin de mon ordinateur, autant d’éléments qui limiteront sans doute mes publications ! Par avance, je vous prie de m’en excuser.

 

 

 

 

 

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