12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 23:06
Selon une synthèse publiée par l'association "Génétique", près d’un embryon d’enfant noir sur deux est supprimé par avortement. La proportion serait 3 fois plus forte que dans la population blanche où seulement 1 embryon sur 6 subit ce sort.
Pourquoi une telle différence, s’interrogent les enquêteurs qui constatent que la majorité des cliniques d’avortement sont situées en zones d’habitat de la communauté Afro-Américaine. Les responsables du planning-familial répondent que  les grossesses non désirées sont beaucoup plus nombreuses dans ce groupe que dans les autres. D’autres se demandant si, sous-couvert de bien répondre à un besoin social, certains blancs ne favoriseraient pas la non-prolifération des noirs… Et de s’interroger s’il ne s’agirait pas d’un génocide déguisé contre les descendants de l’esclavage.

Un documentaire intitulé «Le génocide noir dans l'Amérique du 21e siècle» (Black Genocide in 21st Century America), sorti l'an dernier, établit un lien entre l'esclavage, l'eugénisme et l'avortement et circule dans les associations afro-américaines. Selon le film, la légalisation de l'avortement aurait été motivée par «des eugénistes blancs, dont Sanger, une icône féministe, pour détruire l'Amérique noire». Ce film fait notamment apparaître Alveda King, la nièce de Martin Luther King, «qui dénonce 'le racisme de l'avortement' après avoir elle-même subi deux IVG». Cette dernière avait déjà écrit ceci dans le Washington Times en 2009: «Une majorité, peut-être aussi élevée que 75%, des cliniques d'avortement se situent dans des endroits à forte densité ethnique. Les apologistes de l'avortement diront que c'est parce qu'ils veulent servir les pauvres. Vous ne servez pas les pauvres, cependant, en prenant leur argent pour liquider leurs enfants».  (Source : Cyberpresse.ca (Richard Hétu) 28/02/10)

Cette dramatique situation montre la double face possible de bien des situations sociales, mais la responsabilité des responsables politiques ne devrait-elle pas être engagée? Seuls les religieux de tous bords réagissent, souvent menés d’ailleurs par des intégristes. Pourtant, d’un point de vue éthique, moral et religieux, n’ont-ils pas raison dans cette réflexion? Le citoyen que je suis pense qu’il faut faire honnêtement la part des choses ; j’ai applaudi quand Simone Weil a rendu possible l’IVG, offrant aux femmes le choix d’une libre maternité. Mais quand cette "facilité" devient "génocide", je m’interroge.

Je rêve d’une plus efficace éducation civique, morale, sexuelle (et religieuse pour les croyants); c’est la seule manière de conserver aux femmes la liberté de procréer ou non, mais les laissant citoyennes conscientes et responsables de leur décision.

En ce jour où les Chrétiens fêtent l'Ascension de Jésus, 10 jours avant la fête de Pentecôte, je me consacrerai à la préparation d'une exposition d'art sacré que je prépare pour cet été et qui sera intitulée "Visages de Jésus, de la crêche au crucifiement, et jusqu'à sa glorieuse Ascension"... Tout un programme qui l'objet d'un parcours autour de nombreuses oeuvres artistiques et de photos.

Jean Bisson – 13 05 2010

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