Ce matin, avant l’aube, l’abbé PIERRE nous a quittés. Symbolique figure, haute en humanité. J’avais 22 ans en 1954, et l’engagement politique de ce prêtre a gravé en moi une certitude : l’homme ne peut prétendre aimer Dieu sans aimer d’abord ses frères, et plus spécifiquement les plus démunis.
Cette fraternité, ce prêtre l’a vécue, jusque dans ses propres faiblesses avouées. Les coups de gueule de ce serviteur du Christ, amicalement raillés par les Guignols de la 4, demeureront exemplaires. Sa liberté de parole et d’action, y compris vis-à-vis de l’autorité religieuse a inspiré souvent ma propre démarche.
Je souhaite que la mémoire de ses combats inspire l’action des politiques d’aujourd’hui et de demain !
JeB - 22 01 2007
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