28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 23:01

Neil Alden Armstrong, né le 5 août 1930 à Wapakoneta dans l'Ohio est mort le dimanche 26 août 2012(dans sa  82° année) à Columbus. Pilote d'essai, aviateur de l'United States Navy, il devint Astronaute et fut le premier homme à poser ses pieds sur la lune le 21 juillet 1969. Il termina sa carrière comme professeur

En pleine Guerre froide contre l'Union soviétique, la conquête symbolique de Neil Armstrong et de ses coéquipiers de la mission Apollo 11 avait alors offert aux Etats-Unis un puissant motif de fierté nationale, relégant au second plan le conflit Du Vietnam qui s'éternisait sans gloire.

Le Président , Barack Obama dans un communiqué, en se disant "profondément attristé" de la disparition de l'astronaute, affirmait que  Neil était parmi les plus grands héros américains de tous les temps. 

Ce qu'il faut aussi mettre à son crédit, c'est sa modestie et le fait qu'il n'ait jamais accepté de tirer le moindre profit de sa célébrité. Ayant appris que des "autographes qu'il avait signés étaient commercialisés, il cessa définitivement de répondre à ce type de sollicitations.

Son nom restera dans l'histoire de la conquète spatiale. Le pilote exceptionnel qu'il fut le mérite. La modestie et la droiture de l'homme honorent sa mémoire.

Jean Bisson - 29 08 2012

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 23:01

L'ancien Archevêque de Besançon (1) nous a quittés le 31 juillet 2012. Ses obsèques ont été célébrées en la cathédrale de Besançon vendredi dernier. Les 22 années de son travail pastoral ont marqué profondément le diocèse de Besançon.

Doué d'une mémoire étonnante, il était capable de saluer par leur prénom la plupart des personnes qu'il avait rencontrées (2). Il avait conservé la simplicité de ses origines et était resté très abordable. ll ne méprisait point la randonnée pédestre dans les montagnes jurassiennes...

J'avais eu le privilège de servir le diocèse dans deux services (Pastorale liturgique et sacramentelle - Chrétiens Médias) et j'avais apprécié sa rigueur, sa cordialité et la confiance qu'il accordait à ses collaborateurs.

Serviteur fidèle, il a donc rejoint la paix éternelle, avec la même discrétion qu'il avait vécu. Ses amis ne l'oublieront pas.

Jean Bisson - 06 08 2012 

1- Lucien Daloz, né à Syam (Jura) le 09 10 1930, avait fait ses études supérieures à la Faculté grégorienne de Rome où il obtint une licence de philosophie scolastique puis un doctorat de théologie.

Ordonné prêtre le 29 juin 1955 pour le diocèse de Saint-Claude, il fut d'abord Chapelain à Saint-Louis-des-Français à Rome (1955-1957), puis Vicaire à Morez (1957-1958). Professeur (1958-1960) puis supérieur (1961-1969) du grand séminaire de Montciel à Lons-le-Saunier. Il devient Vicaire Général du diocèse de Saint-Claude (1969-1975), puis il est nommé évêque de Langres le 5 août 1975. Il devient enfin Archevêque de Besançon (1981-2003). Il pris alors sa retraite à la Maison de Mont-Roland dans son diocèse d'origine de St Claude (Jura).

2- Il avait fait son petit séminaire à Notre-Dame de Vaux-sur-Poligny puis son séminaire à Montciel (au dessus de Lons-le-Saulnier) dans les mêmes années que mon beau-frère l'Abbé Maurice Petit. Et à cette époque, à la belle saison, certains week-ends, les séminaristes randonnaient. Plusieurs fois il leur était arrivé de faire escale pour la nuit dans la grange de la ferme des Petit à Mournans (près de Champagnole). Mon épouse avait alors 8 ou 9 ans.

Nous ayant rencontrés sur un chemin de randonnée à Prémanon, en 1981, Monique s'étant alors présentée comme la sœur de Maurice Petit de Mournans, Lucien Daloz s'exclama "mais alors tu es "Monique"...

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 18:55

Agé de 95 ans, Ahmed Ben Bella, est mort aujourd'hui à Alger. Il avait été l'un des chefs historiques du FLN pendant la guerre d'indépendance et avait été, de 1962 à 1965, le 1er Président de l'Algérie indépendante. C'était le 19 juin 1965, alors qu'il inaugurait une nouvelle route entre Aïn Témouchent et Tlemcen qu'il fut destitué de ses hautes fonctions par un putsch militaire et qu'il dut laisser la place au Colonel Houari Boumediene. Des souvenirs vécus en direct, alors que j'enseignais à Aïn Témouchent!

Je suis certain que beaucoup d'Algériens, aujourd'hui âgés, ressentiront qu'une page de l'histoire nationale se tourne avec la mort de cette figure nationale.

Jean Bisson - 11 04 2012 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 09:48
Raymond Aubrac, figure de la Résistance, vient de nous quitter. Il avait 97 ans. Aubrac était son nom de résistant, il était né Raymond Samuel. Ingénieur des Ponts et Chaussées, marxiste proaméricain, diplômé de Harvard, laïc convaincu, il avait une haute idée de la morale républicaine ce qui l'avait conduit, dans les années de seconde guerre mondiale, à s'impliquer activement, aux côtés de son épouse, dans la résistance.
Après la guerre, il fut haut fonctionnaire aux Nations Unies et il négocia en 1972 les accords entre les USA (Henry Kissinger) et le gouvernement du Nord-Vietnam.
Cet homme, resté très simple, était avant tout un citoyen. Toute sa vie, il sera resté témoin discret mais lucide et pédagogue dévoué de l'engagement civique au service des valeurs républicaines. Dernièrement, il soutenait la candidature de François Hollande à la présidence de la République.
Raymond Samuel-Aubrac devrait rester un modèle du citoyen compétant et dévoué, serviteur des idéaux républicains, dans un temps où les Français ont bien besoin de repères éthiques !

Jean Bisson - 11 04 2012

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:42

Dès 1988, l'écrivain dissident Vaclav Havel, pionnier de la liberté dans un état communiste encore très strict quant aux libertés, avait rencontré à Prague le Président Mitterrand... Puis il avait réussi à imposer une « révolution de velours », sans violence, pour que le peuple tchèque accède à la liberté ! Sa lutte contre le totalitarisme soviétique, puis l'entrée de son pays dans l'Europe fut l’œuvre de ce poète qui deviendra Président et restera lié à la France, à notre culture, à nos valeurs démocratiques et au principe de liberté de penser et d'écrire.

C'est une belle figure de notre temps qui vient de s'éteindre. Puisse-t-il rester dans notre mémoire comme un combattant pacifique pour la dignité du citoyen, la liberté des peuples, la fraternité européenne et la solidarité universelle !

Jean Bisson – 19 12 2011 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:56

Mon aînée de six mois, Annie Girardot vient de quitter ce monde. Elle avait déjà partiellement déserté notre convivialité, isolée par la maladie d’Alzheimer.

Belle actrice, simple mais de caractère et de cœur, elle a toujours incarné ses personnages avec une intelligence parfaite de leur personnalité. Tous les rôles dans lesquels j’ai eu l’occasion de la voir jouer m’ont touché : elle habitait ses personnages dans leur pleine humanité.

Merci Annie pour l’héritage artistique que tu nous laisses. Tu demeureras longtemps encore une référence.

Jean Bisson – 02 03 2011

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:49

J'apprends ce matin le décès de Madame Jacqueline de Romilly.

Doyenne de l'Académie française, cette intellectuelle incarnait l'intérêt immortel de la pensée grecque classique. Récemment en Turquie, sur les sites des villes de l'antique colonisation grecque (VI° avant J.C.), j'avais pris le temps, sur les ruines du Bouleutérion (1) de chacune des villes fondées, de réfléchir sur l'organisation démocratique appliquée par ces maîtres de la gestion du domaine public, par ces nombreux philosophes qui ont tant apporté à notre culture occidentale et à notre sens de la citoyenneté.

L'héritage de la culture grecque avait, en Jacqueline de Romilly, un très brillant avocat qui ne manquait jamais de souligner la conception exigeante et humaniste de la culture hellénistique.

Aujourd'hui plus que jamais, les écrits de cette apôtre de la pensée grecque méritent d'être relus et médités, car ils contiennent les clés de la structure mentale et sociale de l'Occident.

1- Chacune des 13 villes fondées au VI° avant J.C. Par les grecs dans le région de Smyrne et d'Ephèse, possédait un bâtiment, souvent rectangulaire, parfois en hémicycle, où se réunissait la « Boulé » assemblée constituée des élus chargés de la gestion politique de la ville). Ainsi, chaque cité disposait de sa propre assemblée pour édicter les lois propres à la communauté et gérer tout ce qui touchait à la vie religieuse, politique, défensive et commerciale.

Jean Bisson 19 12 2010 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 09:47

Je viens d’apprendre le départ pour la maison du Père de Just de Vesvrotte.  Ce prêtre, humain et sensible, cultivé et artiste, avait été l’un des créateurs du service diocésain de la communication, l’ancien CIC (Centre Information et Culture). C’était  un fin gastronome qui aimait faire partager sa cuisine !

Je l’ai surtout fréquenté dans le cadre du groupe "Jonas", cette tribune de libre expression entre personnes engagées dans l’Eglise, mais restant libres de leur critique.

Les papiers d’information que Just diffusait me manqueront ! Merci pour tous nos partages. Sois désormais dans la Paix. Je serai mardi prochain, jour de tes obsèques, à Ephèse. De là-bas, je te confierai à Marie !

Jean Bisson – 23 10 2010
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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 12:12
The end ! Claude Chabrol vient de nous quitter, tournant la dernière séquence d’une vie de 80 années, parcours ardemment consacré au cinéma. Dès 1959, avec le Beau Serge, il obtient le prix Jean Vigo, puis se succéderont plus de 80 films, dont une bonne vingtaine pour la Télévision. Réalisateur certes, mais aussi comédien, Chabrol avait épousé cette passion de l’image qui dénonce les injustices de notre société. Son œuvre variée, vigoureuse, toujours attachante, brosse une chronique de l’évolution du monde au cours de ses  60 ans de carrière. Sa position critique de la société bourgeoise en avait fait le porte-drapeau de ceux qui luttent contre les injustices et, logiquement, il n’avait pas que des amis !
C’est un grand du cinéma qui disparaît. Son œuvre reste et restera le témoignage d’une éthique : « halte aux faux-culs ».
Jean Bisson 12 09 2010  
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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 18:36
Jean FERRAT (son nom d’artiste) nous a quittés. Hier, sa voix s’est arrêtée d’appeler à la raison, d’inviter à la justice, avec entêtement, mais non sans charme !
Au-deça de la voix, il y avait l’homme, le compositeur et le citoyen. Ses idées valurent à plusieurs de ses compositions d’être «interdites  d’antenne» tant à la radio que sur les chaînes françaises de télévision. Il a incarné, à travers ses oeuvres, un esprit militant : il n’a jamais hésité à s’engager pour la dignité sociale et finalement pour les droits fondamentaux de l’humanité. Il s’est lui même déclaré être « le José Bovet de la chanson » !
Comme beaucoup de ses contemporains (il est d’un an mon aîné), j’ai souvent partagé ses points de vue et mené, à ma façon, les mêmes combats.
Tchao Jean Ferrat. Reste ton œuvre. Merci pour ce moments de bonheur qui nous restent.
Jean Bisson – 14 03 2010
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