9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 23:01
Le vol et la publication médiatique de documents privés trahissent le droit à la confidentialité des informations détenues. Leur publication pose la responsabilité complice de ceux qui les diffusent. La transparence dans l’Eglise est nécessaire. Mais est-il acceptable que la matière de l'information soit le fruit d'un vol et d'une trahison de la confiance du Pape?

Les documents subtilisés, adressés personnellement au Pape, ne prouvent-ils pas au contraire qu'il existe dans l'Eglise la liberté de faire parvenir directement à l'instance suprême, une pensée ou des remarques très librement exprimées? Ce point de vue est vraisemblable. La liberté de penser et de s'exprimer est un droit inaliénable de toute personne. Et je suis heureux de savoir qu'elle existe aussi aujourd'hui dans l'Eglise.

La divulgation d'écrits volés reste une faute déontologique pour ceux qui s'en rendent complices. L'éthique ne peut être absente d'une communication! Quant à la trahison d'un proche en qui l'on avait mis sa confiance, ce doit être terriblement cruel et décevant. Mais telle en est-il de la nature humaine. Jésus lui- même ne fut-il pas "trahi" par son ami Judas-l'Iscariote ?

Jean Bisson - 10 06 2012

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