13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 00:06
Depuis le siècle dernier, quoique nous n’en soyons qu’à 10 ans dans le nouveau siècle, la tradition des Chasses présidentielles avait disparu en France. Du moins les chasses dans les domaines de Marly et de Rambouillet.

Nicolas Sarkozy, qui déclarait en 2007qu’il entendait bien «changer la pratique de la République» et qu’il proposerait «plus de simplicité, plus de proximité, plus d’authenticité», a tout de même chargé son ami Pierre Charon de réhabiliter les chasses au château de  Chambord (160 hectares de forêts clôturées). Objectif : en faire une occasion de rencontres et donc un instrument d'influence.

En ces temps où les succès politiques ne semblent plus totalement assurés, tout est bon pour amorcer de nouvelles amitiés ou décider le ralliement de quelques déserteurs …

Qui sont les invités ? A combien s’élève une partie de chasse, avec la présence de la Garde Républicaine ? Sur quel budget s’inscrivent ces dépenses ? La Cour des comptes elle-même le saura-t-elle un jour ?

Dans L'Express de cette semaine, Pierre Charon avoue - innocemment -  que ces chasses sont destinées à créer un réseau, un lieu et un moment de rencontre entre « grands du pays ».

En France, aujourd’hui, les «grands du pays» chassent. Chômeurs, travailleurs immigrés,  ou squatters de logements, quant à eux sont chassés … Chacun joue son rôle.

Aux élections pourtant, chacun n’a-t-il pas le même poids ? Et l'on peut rêver que les chasseurs se retrouvent chassés !

Jean Bisson – 13 02 2010
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 00:06
J’ai lu avec intérêt -et satisfaction- le communiqué publié le 1er février par l’Evêque de Créteil qui, de surcroît,  est Président du Conseil pour les relations interreligieuses, représentant l’Episcopat français. Sa ferme opposition à une loi contre le voile intégral rejoint ma propre conviction.

Pas de loi. Mais j’ajoute que, de même que mon épouse porta un voile lorsque nous sommes allés en Iran – par respect pour la coutume locale – une Iranienne venant en France – surtout pour y résider – doit respecter la coutume républicaine française et donc ne pas utiliser le voile intégral.

 
Jean Bisson – 08 02 2010

Communiqué de Mgr Sentier, Evêque de Créteil.

« Comme Président du Conseil pour les relations interreligieuses de la Conférence des évêques de France, je n’ai pas voulu prendre la parole avant que la Mission parlementaire chargée de faire des propositions à propos du « voile intégral » n’ait donné ses conclusions.

Je regrette que la Mission n’ait pas cru bon entendre l’avis des responsables religieux chrétiens et juifs, alors qu’elle a reçu d’autres courants de pensée. La lettre que j’ai écrite au Président de la Mission aurait, au moins, mérité une réponse.

Le Conseil National du Culte Musulman, par son Président, Monsieur MOUSSAOUI, a clairement déclaré que le "voile intégral" n’est pas un signe religieux et que le Coran ne demande pas qu’il soit porté par les femmes. 

Il faut raison garder. Le nombre de femmes portant le voile intégral étant très limité, les décisions prises ne doivent pas conduire à stigmatiser les croyants musulmans.

La proposition d’une résolution qui a l’accord des responsables du culte musulman et, semble-t-il, des différents partis politiques, peut être un acte important. Mais je suis très réservé sur l’opportunité d’une loi qui ne résoudra pas la question.

Si un texte de loi était adopté, le risque pour les femmes musulmanes portant ce voile intégral est qu’elles ne sortent plus de chez elles et soient encore plus marginalisées. Ainsi le résultat pourrait être contraire à l’effet recherché et conduire, par réaction, à une  augmentation du nombre de femmes portant cet habit.

Les citoyens français, et parmi eux les catholiques, ne doivent pas se laisser envahir par la peur et la théorie du choc des civilisations. Il est essentiel de distinguer la majorité de nos concitoyens musulmans qui demandent à pouvoir pratiquer librement leur culte et une minorité qui, tout en se réclamant de l’islam, cherche à déstabiliser les démocraties.

Si nous voulons que les chrétiens en situation de minorité dans les pays à majorité musulmane disposent de tous leurs droits, nous devons dans notre pays respecter les droits de tous les croyants à l’exercice de leur culte. Le dialogue en vérité entre croyants permet de dépasser les méfiances réciproques. Le chemin sera long et exigeant. La voie du respect mutuel permettra d’améliorer le vivre ensemble dans notre pays."

Ce n'est pas la première fois que le président de l'association culturelle de Al-Nour à Drancy (93) se distingue de ses confrères. Le 10 juin dernier, il organisait un dîner de gala pour lancer son "Association des imams de France". Il est aussi connu pour avoir reçu dans sa mosquée le président du Conseil représentatif des institutions juives de France et embauché un rabbin dans son association. 

Cette ouverture ne semble pas du goût de tous les musulmans locaux. Le lundi 25 janvier, Chalghoumi affirme avoir  été menacé de mort dans sa propre mosquée par un "commando" de 80 personnes. "Ils veulent que je baisse les bras,  que je cesse de parler et de prôner un islam de tolérance" a-t-il déclaré en déposant une main courante au commissariat. Mais ses propos sont contredits par d'autres fidèles qui affirment qu'il n'était pas présent à la mosquée.  Et qu'un débat se serait engagé en son absence sur la burqa, durant lequel plusieurs participants auraient regretté que l'imam s'exprime au nom des musulmans de Drancy. 

Il est difficile de savoir ce qui s'est précisément passé. Par contre, il est avéré que lors de la prière du vendredi 29 janvier, une partie des fidèles ont empêché Hassen Chalghoumi de s'exprimer au micro. A leurs yeux, sa fonction de président le cantonnerait à un rôle administratif au sein de l'association et non de porte-parole.

Cette polémique intervient dans un département, la Seine Saint-Denis, où l'Union des organisations islamiques de France est présente dans une majorité de mosquées. La percée médiatique de Chalghoumi n'est pas forcément bien vue, même si l'UOIF dément toute implication dans cette affaire. Il est probable aussi que cet imam n'ait pas suffisamment tenu compte de la diversité d'opinions exprimées au sein de l'association.

La burqa n'a pas fini de diviser la communauté des musulmans, et pas seulement à Drancy. » 
(texte publié le 1er février 2010)

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 00:03

Un an après la manifestation du 29 janvier 2009, qui, à l’appel de l’ensemble des syndicats, rassemblait près de 2 millions et demi de grévistes pour protester contre les effets dévastateurs de la crise économique, quel bilan dressé ?

Le seul bénéfice obtenu, en février 2009, fut la promesse du Président Sarkozy annonçant 2,5 milliards d'euros en faveur des plus défavorisés. Si l’on met en face les 26 milliards consacrés au plan de relance économique, on voit que les entreprises ont été largement mieux servies ! De fait, la politique économique menée par le gouvernement n'a pas variée.

Les banques ont versé en 2009 des primes et des bonus aussi somptueux qu’avant !

La rémunération des grands patrons n'a guère été remise en question…

Par contre salariés et retraités n’ont bénéficié d’aucun bonus !

Le chômage progresse, plus vite encore que ne disparaissent des entreprises pourtant rentables !

La fonction publique perd nombre de ses fonctionnaires, Education Nationale en tête. Les personnels de santé n’ont pas été entendus …

Les ingrédients d’une « insurrection sociale » existent. Elle n’aura probablement pas lieu car les syndicats n’ont plus le punch nécessaire. Leurs adhérents ne se sont pas renouvelés. La flamme n’y est plus. Et cette situation ne fait qu’aggraver la concurrence intersyndicale, à la grande satisfaction du patronat et des gouvernants !

Triste constatation que la léthargie des syndicats français! Mais il existe toujours des retournements de situation…

Jean Bisson – 03 02 201
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 00:01

Il y a quelques semaines, une proposition du Ministre de l’Education Nationale visant à supprimer, ou à rendre facultatifs les cours d’Histoire et de Géographie en terminale dans les filières scientifiques a suscité une vive polémique.

S’il est vrai que le Bac a toujours eu des filières, les unes littéraires, les autres scientifiques, avant d’y introduire les filières techniques, il allait de soi qu’une base commune comprenant essentiellement le français et l’histoire-géographie ainsi que le sport demeurait dans l’ensemble des parcours.

Qu’évoluent les programmes, ne me semble pas en soi une hérésie. On peut réduire les horaires ou rendre  une matière "facultative ou optionnelle".

Il est vrai aussi que "l’Histoire-Géo" a toujours été considérée comme une base de cette culture générale qu’ambitionne d’apporter l’enseignement secondaire. A une époque où l’on déplore un déficit de la notion d’ "appartenance nationale", d’une absence de "repères moraux et de références historiques", est-ce là une réforme opportune ?

J’aurais préféré que l’Histoire-Géo demeure une matière, peut-être réduite, mais toujours obligatoire.

Mais, finalement, quelle est la vraie raison de cette réformette ? Est-ce bien l’intérêt des élèves ? N’est-ce pas pour réaliser une banale économie financière en supprimant des postes de professeurs d’Histoire-Géo ?

Jean Bisson - 20 01 2010
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 00:02
Mardi dernier, en plein Paris, devant la Maison des Métallos, dans le XI°, la comédienne algérienne Rahyana a été aspergée d'essence. Grâce à Dieu, la cigarette jetée sur elle par l'assassin n'a pas tranformé la victime en torche vivante. Pourquoi cette haine criminelle ? Sans doute à cause du thème de la pièce théâtrale interprétée par cette artiste: "A mon âge, je me cache pour fumer !" Il est clair que cet attentat révèle combien, même à Paris, le mépris de l'intégrisme religieux étend son néfaste empire ! 

Comment ne pas rapprocher ce geste odieux et blasphématoire, en opposition avec l'essence même de l'Islam, du livre courageux de Djemila Benhabib "Ma vie à contre Coran" (1), elle-même oranaise et contrainte de quitter son pays, l'Algérie, avec sa famille, car tous étaient condamnés à mort par le FIS (Front Islamique du Salut). Elle dénonce de toute la force de sa plume le dévoiement de certains intégristes dont la dérive sanguinaire n'est que criminelle !
Un livre à lire, assurément en ces temps où ce même intégrisme voudrait imposer la burqa en France... Etre Français, c'est respecter la devise française de liberté, d'égalité (entre hommes et femmes), de fraternité et de laïcité. Plus que jamais, il convient d'être clair. Oui à l'Islam. Oui aux mosquées et même aux minarets. Non à toute atteinte à la liberté et à l'indépendance individuelle !

Il faut agir. Avant que d'autres victimes ne soient contraintes de payer la liberté au prix de leur vie !
 
Jean Bisson - 16 01 2010
 
(1) éditions : vlb éditeurs - Groupe LIVRE  Québecor Média  - juin 2009)

> Demain : Israël, nouveaux murs, nouveaux défis ! 
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 00:03
Deux ONG viennent de publier leurs rapports sur les atteintes à la liberté de la presse et les violences faites aux journalistes en 2009 : les statistiques sont particulièrement alarmantes.

- 121 journalistes tués dans 25 pays en 2009, chiffres en hausse de 33% par rapport à 2008, selon l’ONG Presse Emblème Campagne (PEC).

- 76 journalistes tués (+26% par rapport à 2008), 33 journalistes enlevés, 573 journalistes arrêtés, 1.456 agressés ou menacés,  570 médias censurés, 157 journalistes qui ont quitté leur pays, 1 blogueur serait mort en prison, 151 blogueurs et Net-citoyens arrêtés, 61 agressés, 60 pays sont concernés par la censure d'Internet, selon «Reporters sans frontières (RSF)».

Ces tristes statistiques montrent un accroissement notable des entraves à la liberté des journalistes qui, en exerçant leur métier, encourent de plus en plus fréquemment des risques, parfois c’est même leur vie qui est en jeu.

Il devrait pourtant dépendre des Etats d’assurer la sécurité physique des journalistes en mission dans le monde ! La liberté d'expression demeure une condition fondamentale de la démocratie ...
C'est également l’objectif de la résolution 1738 du Conseil de Sécurité  sur la protection des journalistes dans les conflits armés ( texte adopté le 23 décembre 2006 à l'initiative de la France et de la Grèce).

Respecter cette résolution reste un vœu ! Rendons hommage aux victimes de l’information !

 Jean Bisson – 13 01 2010

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 00:05
En 2008,  le collectif des Morts de la rue a comptabilisé 199 décès de "Sans Domicile Fixe" en France. En 2009, le chiffre  vient de tomber : 353 SDF sont morts. Et l’hiver est loin d’être fini.

Rappelons-nous la promesse (véhémente et sans doute sincère) du candidat Sarkozy à la Présidence (cf. ma brève du 18 12 2009) : « Je veux, si je suis élu Président de la République, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. » Combien faudrait-il ajouter à ce sinistre tableau de "morts prématurés" si l’on décomptait les personnes mortes de froid dans une voiture, dans un taudis non chauffé, les victimes de la misère sociale grandissante, les suicides motivés par une insupportable précarité ?

Chez les jeunes de 15 à 19 ans, le suicide est la seconde cause de mortalité. Un sujet délicat à aborder. C’est près de 80 000 adolescents qui tentent, chaque année, de mettre fin à leurs jours et c’est une moyenne de 1000 d'entres eux qui y parviennent (selon les sources du Centre d'Information et de Documentation Jeunesse). Qu’est-ce qui motive autant de "mal-vivre", lorsqu’on est à l’aube de sa vie ? Pourquoi si peu d’espoir en l’avenir ? Perspective de chômage, peur d’affronter un monde dur, cruel, injuste ? Les adultes sont-ils conscients du drame vécu par tant de jeunes ?

Parmi les adultes, pourquoi tant de suicides de personnes, souvent même des cadres, qui ne supportent plus les pressions morales, les contraintes de rythme, les obligations de cadence ou de rendement toujours plus élevé…

Au sein des plus âgés, que de souffrances pour ceux qui perdent leur autonomie, et pour leurs proches qui ne peuvent s’en occuper ni matériellement, ni financièrement ! Dans les maisons d’accueil, les places sont rares et leur coût est très lourd, voire hors de portée pour nombre de familles !

Que d’aménagements sociaux laissent à désirer dans notre société ! Comment ne pas y penser en ce début d’année, alors que d’ici 3 petits mois, les électeurs seront appelés à renouveler leurs représentants dans les instances régionales, des structures très importantes au niveau de l’écoute et de la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux !

Quand on voit comme il est facile de promettre avant les élections et comme il est dramatique de constater ensuite que les promesses n’étaient que vent électoraliste, comment s’étonner aux soirs de dépouillement de l’inflation des abstentionnistes et de l’augmentation des votes extrémistes ? N’est-ce pas là deux facettes exprimant le désespoir citoyen ?

Il faut réagir, et vite. Aux armes citoyens ! Le combat pour le progrès et la justice sociale ne peut plus attendre !

Jean Bisson – 05 01 2010

 

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 00:58

L’année 2009 s’achève aujourd’hui. Pour moi, l'année aura été difficile. Difficile par les difficultés de santé qui se sont enchaînées et dont je n’émerge que bien lentement. Mais j’ai réussi à ne jamais manquer ce rendez-vous quotidien avec mes lecteurs. J’en remercie le ciel !

Aujourd’hui, je vous propose un texte reçu par internet, envoyé par un ami. Une page dont, je l’espère, vous goûterez autant que moi la légèreté.

Avec mes vœux cordiaux pour  que 2010 soit une belle et bonne année pour chacun des lecteurs de « Terreetciel » !

Jean Bisson 31 12 2009

L’Université de Nanterre pose à ses étudiants une question « bonus ». 
Cette année c’était : « L’enfer est-il exothermique ou endothermique » ?  
(exothermique = qui évacue la chaleur – endothermique = qui absorbe la chaleur) !
Il  faut savoir que tous les étudiants ont répondu en utilisant la loi de Boyle : si un gaz se dilate il se refroidit et inversement sa température s’élève s’il se contracte.
Voici la copie, assez loufoque mais pleine d’esprit, qui a reçu la note, sans doute méritée, de 20 sur 20 !
 

1- Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l’enfer avec le temps. 

Nous avons besoin de savoir à quel taux les âmes entrent et sortent de l’enfer.

Je pense que nous pouvons assurer sans risque qu’une fois entrée en enfer, les âmes n’en ressortiront plus. Du coup, aucune âme ne sort.

De même, pour le calcul du nombre des entrées des âmes en enfer, nous devons observer le fonctionnement des différentes religions. Toutes les religions affirment que si vous n’êtes pas parmi leurs membres, vous irez en enfer. Comme il existe plus d’une religion exprimant cette règle, et comme les gens n’appartiennent pas à plus d’une religion, nous pouvons projeter que toutes las âmes vont en enfer. 

2- Maintenant, considérons la vitesse de changement de volume de l’enfer parce que la loi de Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l’enfer doit se dilater proportionnellement à l’entrée des âmes. »

Par conséquent, cela offre deux possibilités : 

a/ si l’enfer se dilate à une moindre vitesse que l’entrée des âmes, alors température et pression augmenteront indéfiniment jusqu’à ce que l’enfer éclate. 

b/ si l’enfer se dilate à une vitesse supérieure à l’entrée des âmes, alors la température diminue jusqu’à ce que l’enfer gèle.
Laquelle de ces hypothèses choisir ?

3- Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m’ayant affirmé durant ma première année d’étudiant : » Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi ! », et en tenant compte du fait que j’ai couché avec elle la nuit dernière, alors l’hypothèse doit être vraie.

Ainsi je suis sûr que l’enfer est exothermique et qu’il est déjà gelé.

En conclusion : Le corollaire de cette théorie, c’est que, si l’enfer est désormais gelé, il n’accepte plus aucune âme, et, du coup, il n’existe plus, laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l’existence d’un Etre divin. Ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica ne cessait pas de crier : « Oh ! mon Dieu ! ».

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 00:05
J’ai reçu, signée par Madame la Ministre Roselyne Bachelot, une invitation à me faire vacciner contre la pandémie grippale. Merci. Mais quelle dépense inutile d'envoyer un lettre individuelle !
Jusqu’alors, j’ai toujours accepté les vaccinations annuelles anti-grippales. Mon médecin y ajoute un traitement homéopathique de 3 doses mensuelles d’octobre à fin mars. Je m'en trouve bien.
La pandémie A H1N1 nécessite-t-elle un troisième «précaution» médicale ? Je me le demande réellement d’autant que depuis plusieurs mois on entend bien des avis divergents.
Incontestablement la commande de 96 millions de doses par le Gouvernement a été décidée sans réelle concertation avec les milieux médicaux et les garanties données aux Laboratoires pharmaceutiques restent assez discutables. Ce qui ne signifie pas que la Ministre de la Santé ait été consciente d’être manipulée par les trusts pharmaceutiques ! Mais l’angélisme, à ce niveau là, n’est pas une excuse valable !

Le point qui me préoccupait, c’est ma présence quotidienne dans un service hospitalier où je me rends pour une radiothérapie, jusqu’à fin janvier 2010. J’ai posé la question à mon médecin-radiologue. Aucune contre-indication selon lui
.
Je suis donc aller me faire vacciner. J’étais convié à me présenter à « Micropolis », un lieu bien connu des Franc-Comtois puisqu’il s’y déroule Foires, Expositions, Salons et autres festivités. Bonne organisation, aucune attente. Seule surprise, vu mon âge et mes ennuis de santé, j’ai eu droit au même vaccin (sans adjuvant) que les femmes enceintes, un privilège qui a sa contre-partie : je dois subir dans 3 semaines une piqûre de rappel. 
Je n’ai pu m’empêcher de penser - avec mon esprit toujours curieux de rechercher le pourquoi véritable de toute chose – que cela ferait sans doute un passage double et que ce serait vraisemblablement compté comme 2 personnes vaccinées … C’est sans incidence pour l’Etat qui paiera de toute façon les 96 millions de doses achetées, et qui paiera, in-fine,  pour la destruction des doses inemployées !
Vive l’Etat-Providence ! C’est bien aussi une caractéristique nationale française, non ? C'est navrant que la Cour des Comptes ne fasse que des remarques a-postériori. A quand une Cour que l'on consulterait à-priori" ?
Sot que je suis, elle existe cette instance: c'est la Chambre des Députés ! Le Budget de l'Etat, les lois, ce sont bien nos députés qui, les ayant étudiés, discutés, les votent. Et nos Sénateurs qui à leur tour expriment leurs remarques et manifestent leur sagesse. Dans le cas de la commande des vaccins, qui n'a pas fait correctement son travail ? Je pose sans doute une question stupide. Et c'est pourquoi elle n'aura jamais de réponse !
Jean Bisson – 22 12 2009
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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 00:02
La mondialisation contemporaine semble avoir réveillé, en écho, un certain nationalisme. Sans doute une réaction naturelle d’auto-défense. Ce pourrait être un élément parmi d’autres pour comprendre le récent rejet suisse des minarets sur d’éventuelles mosquées à construire dans ce pays, par ailleurs bien sympathique.
Que signifie «s’intégrer» quand on est immigré et qu’on désire sincèrement réussir son adaptation ?
L'immigré doit-il se conformer au modèle de la vie locale, jusqu'à devenir une copie de l'autochtone, et renoncer à ses propres et légitimes racines, oublier sa culture et à sa langue, cacher sa religion et ses coutumes ? Ce comportement ne serait-il pas une pure et simple assimilation, niant l’originalité et l’histoire de l’immigré ? Il me semble que cette solution serait condamnable, ne respectant pas la «spécificité étrangère», niant toute «altérité».
Pour autant, l’étranger doit évidemment faire un effort d’intégration linguistique, comportemental, sociologique, culturel. Mais cette adaptation logique et consensuelle ne devrait pas lui interdire les éléments importants, voire incontournables, de sa culture d’origine. Surtout, me semble-t-il,  dans le domaine strictement religieux !
A l’occasion du VIème Congrès mondial de la pastorale pour les migrants qui s’est tenue en novembre dernier au Vatican, Mgr Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, n’a pas manqué de souligner que «la route de l'intégration n'est pas une route à sens unique». Il ne s'agit pas d'un chemin que seul l'immigré doit parcourir mais «la société d'arrivée qui, à son contact, découvre sa "richesse", et saisit les valeurs de sa culture». Il a également dénoncé le paradoxe étonnant qui fait que «si d'un coté la mondialisation économique accélère et magnifie la liberté du transfert de biens et de capitaux, de l'autre elle réglemente sévèrement la liberté de déplacement des individus !»
Que dire des "immigrés politiques" qui, à cause de leurs idées et craignant pour leur vie, demandent le droit de se réfugier en France, et qui se trouvent, pieds et poings liés, embarqués pour un retour vers le pays d’origine auquel ils avaient tenté d'échapper?
La Bible - élément important de la culture occidentale - ne cesse de proclamer le droit des faibles : femmes, enfants et étrangers (*). N’en sommes-nous pas encore bien loin ?
Jean Bisson – 19 12 2009
(*) Je ne résiste pas à rappeler ce passage du Psaume 146, 6-9, déjà évoqué à l’occasion du 1er Mouharrem : «Auteur de la terre et des cieux, de la mer de tout ce qui s’y trouve, le Seigneur est l’Eternel gardien de la vérité. Il fait droit aux opprimés et donne le pain aux affamés, le Seigneur délie les prisonniers, Il ouvre les yeux des aveugles, Le Seigneur redresse ceux qui fléchissent, Il aime les justes, le Seigneur protège les émigrés, Il soutient l’orphelin et la veuve, mais déroute les pas des méchants ».
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